Située à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga (sud-est de RD. Congo), la Sino-congolaises des mines (SICOMINES SARL), créée conjointement par le Consortium d’Entreprises Chinoises composé de la CREC et de la SINOHYDRO et le Groupe GECAMINES désigné par la RDC, celui-là dans le contexte d’exécuter activement la stratégie nationale de « sortir» et d’investir et exploiter les ressources minières à l’étranger et celui-ci dans le cadre de « ressources naturellesc ontre infrastructures», est une société minière internationale, avec un capital social à 100 millions USD.
Actuellement, la CREC détient 41,72% des actions de la SICOMINES, la SINOHYDRO 25,28%, ZHEJIANG HUAYOU 1% et la partie congolaise 32%.
Située à Kolwewi, ville du Katanga de la RD Congo, la mine cupro-cobaltifère de la SICOMINES est l’une des mines cupro-cobaltifère les plus riches du monde. Elle se divise en 6 parties, avec une superficie totale de 11,5kilomètrescarrés. On estime et compte 250 millions de tonnes pour ses réserves de minerais dont celui de cuivre a une teneur de 3,22% et celui de cobalt, 0,192%. Son rendement de cuivre peut atteindre 8,55millions de tonnes, et pour le rendement de cobalt, 0,51 million tonnes.
Depuis août 2012, la nouvelle direction de la SICOMINES a proposé l’idée globale de « investissement efficace, production rapide, exécution par étape et développement progressif » et la demande de travail de « prendre l’initiative, gérer de toutes façons, décider scientifiquement, promouvoir complètement » et en même temps.
Elle a fait beaucoup d’efforts pour cultiver les idées culturelles de « intégration, création, reconnaissance et contribution ». Ainsi, la SICOMINES est entrée dans un nouveau stade de développement accéléré et global.
À compter d’avril en 2013 où la SICOMINES a fait commencer la construction des mines, tous les travaux procèdent par ordre, avec l’optimisation réussie du projet de construction, l’amélioration remarquable de l’environnement externe, le triomphe sur le barrage hydro-électrique, la résolution des problèmes financiers, l’effet initial des travaux d’exhaure ainsi que le déploiement favorable des travaux d’excavation.
Les objectifs de la SICOMINES sont de réaliser en 2015 l’essai de la mise en production des travaux dans la première étape avec une production annuelle de minerai de 4,55 millions de tonnes et un rendement annuel de cuivre de 125 mille tonnes, et à la suite de l’atteinte à la capacité de production de mine des travaux dans la deuxième étape, de former une productivité synthétique de la fonte qui peut produire 250 mille tonnes de cuivre, 6 mille tonnes de hydroxyde de cobalt et 200 mille tonnes d’acide sulfurique.
La SICOMINES a 14 départements et une représentation à Pékin. Jusqu’à la fin du mois de mars en 2014, la société a 382 employés, dont 156 chinois et 226 congolais.
Tous les employés sont fermement convaincus que la SICOMINES pourrait obtenir un magnifique succès en affrontant vents et marées, avec les soutiens de tous les dirigeants, la coopération sincère entre toutes les parties, les efforts de la société entière, ainsi que les soutiens de la partie congolaise.
La RDC hausse le ton contre le chinois Sicomines
Kinshasa semble déterminée à pousser Sicomines dont 68% des parts sont détenues par Sinohydro Corp et China Railway Construction de respecter l’interdiction qui touche l’exportation de cuivre et coblat non traités. Une mesure qui viserait à accélérer le remboursement des 6 milliards de dollars de prêts chinois pour la mise en place d’infrastructures en RDC.
La République démocratique du Congo (RDC) vient d’ordonner à Sinohydro Corp et à la filiale locale de China Railway Construction Corp de cesser toute exportation de cuivre et de cobalt non transformés. Ces opérateurs devront dorénavant traiter ou raffiner leur production en RDC avant de l’écouler au niveau mondial ou de l’expédier vers le boulimique marché chinois.
Remboursement de la dette
Kinshasa a particulièrement ciblé la Sicomines. Pour les autorités, cette entreprise devra exporter seulement des produits à forte valeur ajoutée, de manière à épauler les efforts du gouvernement pour le remboursement rapide du prêt de 6 milliards de dollars pour la mise en place d’infrastructures en RDC.
Pour le ministère des Mines congolais, cette interdiction devrait permettre de renforcer les bénéfices de Sicomines en exportant des produits raffinés et transformés et par ricochet accélérer le remboursement des prêts consentis par Pékin. Le projet minier exploité par Sicomines et qui a nécessité un investissement de 3,2 milliards de dollars représente un quart du concentré de cuivre et 5% des exportations de cuivre-cathode de la RDC en 2016.
L’exploitant représente également le plus important producteur de métal en Afrique et la plus grande source mondiale de cobalt. Sicomines a exporté quelques 115.000 tonnes métriques de concentré de cuivre et 20.000 tonnes de cathodes de cuivres lors du premier semestre 2017, conformément aux données de la division provinciale des mines du Katanga. D’ailleurs, Sinohydro Corp et China Railway Construction détiennent 68% des parts de Sicomines.
Kinshasa essaye la manière forte
L’entreprise fait ainsi partie des éléments clés de l’accord minéraux contre infrastructures conclu entre Kinshasa et Pékin en 2007. Selon cet accord, les entreprises chinoises s’attèleront à la construction d’infrastructures en RDC, notamment des routes et des hôpitaux grâce à des financements des grandes banques chinoises contre des minerais comme le cuivre et le cobalt. Un deal dont l’application sera critiquée par Kinshasa dès septembre dernier, notamment sur la nature des produits exportés par Sicomines, à savoir le concentré de cuivre non raffiné, l’hydroxyde de cobalt, les cathodes de cuivres traitées ou encore le cobalt métallique.
Le gouvernement congolais a signifié l’interdiction de sortie du territoire aux exportations de produits miniers non transformés. Sur 112 camions acheminant les exportations de la Sicomines, seuls 44 camions ont pu traverser la frontière congolaise, une partie de ces expéditions sont par ailleurs tout simplement sortis du territoire congolais avant que les postes frontières ne soient notifiés de cette nouvelle mesure. Le reste de l’actionnariat de Sicomines est composé de l’entreprise publique Gecamines et la Société nationale d’électricité.
L’objectif de Kinshasa est de contraindre Sicomines à se conformer à l’interdiction d’exportation de concentré de cuivres et de cobalt décidé en 2013 et qui est respecté par des majors comme Glencore et China Molybdenum. La RDC prévoir de pousser sa production de cuivre à 1,05 million de tonnes en 2017, contre 1,02 million enregistrés en 2016 et table sur une augmentation de 22% de la production de cobalt qui devrait s’établit à 16.619 tonnes.
Kolwezi : 11,5 millions USD de la Sicomines S.A affectés au développement des communautés locales environnantesLundi 23 août 2021 – 14:12SociétéFacebookTwitterLinkedInEmailMessengerWhatsAppPartager
Le DGA de la Sicomines lors de la signature du cahier des charges
Kinshasa 23 août 2021 – La Sino-congolaise des mines (Sicomines S.A) et les communautés environnantes situées dans la région du projet minier « Sicomines », notamment la communauté locale de Luilu et le quartier Kapata, situé à Kolwezi dans la province du Lualaba, se sont conjointement convenus sur un budget de 11,5 millions USD pour financer le cahier des charges pour un exercice de 5 ans, soit de 2021 à 2025.
La Sicomines représentée par son Directeur général adjoint, Elie Tshingulie et les communautés locales par leurs chefs respectifs, ont signé vendredi dernier à Kolwezi, l’engagement de respecter ce cahier des charges. C’était sous la supervision du ministre provincial des mines du Lualaba, Jean-Marie Tshizainga, en présence du bourgmestre de la commune de Dilala, le chef de secteur de Luilu, les organisations de la société civile et plusieurs autres participants.
Ce cahier des charges intègre plusieurs projets établis dans différents secteurs. Il s’agit notamment de la voirie, de l’électricité, de la desserte en eau, de l’éducation, des soins médicaux, de l’environnement ou encore de l’agriculture.
Le ministre provincial des Mines de Lualaba, Jean-Marie Tshizainga Sanama a, lors de cette cérémonie, indiqué que cet acte d’engagement matérialise le souci de la Sicomines S.A à respecter la loi minière et à redistribuer son revenu issu de l’exploitation minière industrielle, aux populations impactées par ces activités.
« Je tiens à exprimer ma joie de voir l’entreprise Sicomines S.A joindre ses efforts au respect des innovations de la loi n°18/001 du 09 mars 2018. A travers la présente signature, la Sicomines S.A montre la volonté de se conformer et de répondre favorablement à la vision du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshikombo », a-t-il déclaré.
Pour le Directeur Général adjoint de la Sicomines S.A, Elie Tshingulie, dès sa création, la Sicomines a toujours adhéré au projet de « développement communautaire durable », tout en s’efforçant de créer des communautés harmonieuses et d’améliorer les conditions de vie des habitants des communautés locales environnantes.
A la fin juillet 2021, 8,07 millions USD ont été investis dans le développement des projets sociaux. Plusieurs réalisations ont été matérialisées. Il s’agit notamment de la pose des câbles électriques aériens à Kolwezi, du bitumage de la route Kapata-Musonoie-Kamina, de la restauration du système d’alimentation d’eau, de l’installation d’une sous-station de 500 kV à Kapata, des contributions et soutiens divers aux établissements éducatifs tels que l’Institut Technique MUTOSHI, l’Université de KOLWEZI et l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées de KOLWEZI et d’une assistance financière de 500.000 USD à la province du Lualaba pour la lutte contre la COVID-19.
« La SICOMINES observe d’une manière rigoureuse les lois et les réglementations établies en RDC, en assumant également ses responsabilités sociétales. La SICOMINES insiste pour partager ses fruits de développement avec le peuple congolais ainsi que les communautés voisines, tout en s’appliquant à créer de magnifiques communautés et à établir ensemble une belle RDC », a renchéri le DGA de la Sicomines S.A.
Il sied de noter qu’un comité local de développement dirigé par le chef de quartier Biwaya et représentant du chef Mutaku a été installé pour accompagner ce cahier des charges. Les communautés locales affectées par les activités de cette entreprise minière sont notamment les villages de Biwaya, Mapendo, Mutaka, et Yenge situés dans le territoire de Mutshatsha dans la province de Lualaba.
Avec Sicomines/Amine Ater(La Tribune Afrique)/Actualité.cf