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Sommet de l’OUA à Kinshasa en 1967 : les Chefs d’État réaffirment leur solidarité


  

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  Cité de l’OUA, inaugurée en 1967 à Kinshasa

Alors que Léopoldville avait changé de nom, la capitale s’apprêtait à accueillir le gotha de la politique africaine. Du 11 au 14 septembre 1967 s’était donc tenue à Kinshasa la quatrième conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de  l’OUA. Mais ce n’était pas la première fois que le Congo abritait les assises d’une rencontre internationale. Déjà en août 1960, Lumumba invita ses pairs africains à Léopoldville pour participer à la Conférence des Etats africains. Près de deux ans après sa prise de pouvoir,

L’homme du 24 novembre était choisi par ses pairs pour présider le sommet de l’Organisation de l’unité africaine. Voulant alors laver l’image piteuse du Congo depuis l’indépendance, Mobutu mobilisa des moyens colossaux pour donner un éclat particulier à ce rendez-vous.

Le complexe de la  Cité de l’OUA (Actuellement Cité de l’Union africaine)  fut construite pour héberger les chefs d’État  participant à ce sommet alors que le boulevard Lumumba fut électrifié jusqu’à l’aéroport de Ndjili.

Pour associer les Kinois à l’événement et comme pour les amener à faire connaissance avec ces hôtes  de marque que le pays s’apprêtait à accueillir, des posters géants  des présidents africains furent placés le long du célèbre boulevard. La ville de Kinshasa s’était faite belle pour la circonstance afin de souhaiter la bienvenue à ses invités.

Pendant ces assises boycottées par le président ivoirien Félix Houphouët Boigny, 36 pays étaient représentés et 15 chefs d’Etat avaient  fait le déplacement. Le sommet se faisait sur fond de crise politique à l’est du Congo et de guerre meurtrière au Biafra.

Il était donc dominé au règlement de différents conflits dans le continent . Comme  Bukavu était au même moment encerclé par les éléments de l’armée nationale congolaise (ANC), Mobutu compta sur la solidarité africaine pour anéantir les affreux sur notre territoire.

L’OUA  vota une résolutionréclamant le départ des mercenaires du Congo-Kinshasa. Un comité spécial fut constitué pour obtenir par tous les moyens le départ des mercenaites de Bukavu. Présidé par le président soudanais Ismaël Azhari, il comprenait aussi le chef d’Etat du Burundi Michel Michombero et  l’empereur de l’Ethiopie Hailé Sélassié.

. Notons que les mercenaires du belge Jean Schramme et du français Bob Denard associés aux gendarmes katangais s’étaient mutinés pour venger l’enlèvement de Moïse Tshombe. Son avion personnel ayant été détourné de sa direction au cours d’un vol au-dessus des Baléares et contraint d’atterrir sur un aérodrome près d’Alger. Ils attaquèrent simultanément Kisangani, Kindu et Bukavu qu’ils occupèrent durant près de quatre mois. Les travaux de ce quatrième sommet de l’OUA s’étaient terminés en apothéose. 

A la fin de la conférence, alors que les armes parlaient encore à l’est du pays,  le bal dansant que le général Mobutu organisa en l’honneur de ses illustres hôtes fut animé par l’African Fiesta National de Pascal Tabu dit Rochereau. Pour la circonstance, Monsieur Phénomène composa la chanson « Congo nouveau Afrique nouvelle » qu’il exécuta avec son orchestre devant le président et ses invités réunis à la Cité de l’OUA . Sur ce lien, vous pouvez voir le colonel Schramme et ses mercenaires dans leurs oeuvres basses. Un rappel du drame malheureux qui secoue encore aujourd’hui l’ancienne province du Kivu.

QUATRE ANS APRÈS LE SOMMET D’ADDIS-ABEBA

Quatre ans après le « Sommet » d’Addis-Abéba à l’issue duquel était adoptée, dans l’euphorie générale en 1963, la Charte de l’Organisation de l’unité africaine, trente-sept des trente-huit Etats membres de l’Organisation viennent de tenir des assises communes à Kinshasa.

Jusqu’aux dernières heures précédant l’ouverture de la conférence des ministres des Affaires étrangères — réunion chargée de préparer les dossiers destinés aux participants du « Sommet », — nombreux étaient ceux qui pensaient à un report sine die de la rencontre. La détérioration de la situation intérieure au Congo-Kinshasa, les prolongements du conflit israélo-arabe expliquaient les réticences des Chefs d’État d’Afrique francophone et celles des dirigeants arabes et incitaient à croire à un ajournement.

La ténacité du « général-président » Mobutu, l’appui de M. Thant, secrétaire général de l’O.N.U., qui promit de se rendre personnellement dans la capitale congolaise, l’influence des animateurs du « groupe de Binza » hors du Congo — et notamment aux Etats-Unis — entraînèrent un revirement des dirigeants de l’Organisation commune africaine et malgache (O.C.A.M.) et permirent au successeur de M. Tshombe de réunir, à la date prévue, dans sa capitale, le cinquième « Sommet » de l’O.U.A.
Cependant, la défection des vingt-deux chefs d’Etat sur les trente-huit membres de l’Organisation — « chiffre-record » depuis la création de l’O.U.A. -et le refus des seize autres d’étudier aucun des graves différends dont le continent noir est le cadre, laissaient prévoir un échec total.

L’évolution des esprits qui se manifesta entre le 11 et le 14 septembre 1967 devait contribuer à assurer un demi-succès aux assises de Kinshasa et donner à l’Organisation panafricaine un second souffle.

Commencés dans une atmosphère de désenchantement à peu près absolu, les travaux du cinquième « Sommet » de l’O.U.A, se sont achevés sur un succès relatif.

Jusqu’au dernier moment, il a semblé que les Chefs d’État francophones qui avaient boycotté en octobre 1965 le « sommet » d’Accra agiraient encore une fois de même.

MM. Philibert Tsiranana, chef de l’Etat malgache ; Léopold Sedar Senghor, président de la République du Sénégal, et Félix Houphouët-Boigny, chef de l’État ivoirien, étaient retenus par des obligations antérieures et ont dû se faire simplement représenter à Kinshasa.

Cependant, la venue de M. Diori Hamani, président de la République du Niger, et président en exercice de l’Organisation commune africaine et malgache, a donné quelque solennité à la rencontre et prouvé en quelque sorte la bonne volonté des chefs de file du « club francophone » .

D’autre part, différents leaders d’Afrique ex-française, dont MM. Moktar Ould Daddah et Ahmadou Ahidjo, avaient toujours assuré le général Mobutu de leur participation effective.

Quant aux voisins immédiats de l’ancienne colonie belge, ils ont tous normalisé depuis trop peu de temps leurs relations avec le gouvernement de Kinshasa pour ne pas accéder aux vœux de leur collègue congolais. C’est pourquoi, MM. Massemba-Debat (Congo – Brazzaville) et Grégoire Kayibanda (Ruanda) sont venus en personne assister au « sommet ».

LA MAURITANIE ET LA QUESTION DU MOYEN-ORIENT

C’est sans doute au chef de l’Etat mauritanien que les participants aux assises de Kinshasa doivent l’examen de la question du Moyen-Orient.

Cette volonté d’aborder franchement les problèmes politiques, quelle que puisse être leur acuité, est dans le style de M. Ould Daddah. Connu pour avoir, en dépit de l’attitude de ses collègues, toujours condamné les expériences nucléaires françaises au Sahara à l’époque des conseils exécutifs de la Communauté, le leader mauritanien avait déjà eu l’occasion, au cours de plusieurs rencontres interafricaines, de prouver son désir de ne point renoncer à certains principes de « morale internationale ». C’est ainsi qu’il n’a jamais dissimulé qu’une des raisons pour lesquelles son pays avait quitté l’O.C.A.M. était liée à l’entrée du Congo-Kinshasa dans cette organisation. A l’époque, en effet, M. Ould Daddah n’avait pas admis que ses partenaires accordent une caution à M. Tshombe, alors premier ministre à Léopoldville.

Pour s’être toujours affirmé comme un Etat arabe, la Mauritanie mène une politique authentiquement arabe. C’est en tirant les conséquences de cette ligne de conduite que M. Ould Daddah a invité ses interlocuteurs à s’intéresser au drame du Moyen-Orient. Ce faisant, il a amené l’O.U.A. à se prononcer pour un règle. ment qui, dans le cadre de l’O.N.U., invite Israël à se retirer des territoires qu’elle occupe en Syrie, en Jordanie et en République arabe unie. C’est ainsi qu’en dépit de l’absence de M. Boumediene – dont l’intransigeance sur ce point n’est ignorée de personne, – qu’en dépit de l’absence du président Nasser également, les Etats d’Afrique noire, dont les liens de coopération avec Israël sont pourtant étroits, ont apporté leur appui aux pays d’Afrique blanche et donné la priorité à la solidarité inter-africaine.

LE DRAME DU CONGO ET LES MERCENAIRES

De même, après avoir fait connaître leur désir de n’intervenir en aucune façon dans les affaires intérieures du Congo-Kinshasa, puissance invitante, les chefs d’Etat de l’O.U.A, ont décidé de procéder à l’examen du drame congolais.

La gravité de la situation intérieure dans l’ancienne colonie belge, où une poignée de mercenaires blancs défie le gouvernement central, a incité les collègues du général Mobutu à lui manifester leur soutien.

C’est donc d’un commun accord que les trente-sept Etats membres de l’O.U.A. -le trente-huitième, le Malawi, a boycotté la conférence – ont mis au point une formule permettant aux hommes du colonel Schramme de quitter sains et saufs le territoire congolais, grâce à l’aide de la Croix-Rouge. Ignorant le colonel Monga, qui a pris la tête d’un « gouvernement de salut public » à Bukavu, refusant de lier le sort des gendarmes katangais rebelles à celui des prétoriens blancs en révolte, le gouvernement congolais a accepté de donner une dernière chance aux mutins.

Ces derniers pourront gagner le Ruanda sans être inquiétés, puis à partir de ce territoire être rapatriés en Europe.

Le Congo est depuis trop longtemps déchiré par des luttes tribales, affaibli par les ingérences européennes, réduit à merci par les dissidences de toute nature, pour que ses amis feignent d’ignorer définitivement ses difficultés. En s’efforçant, selon les propres termes de M. Diori Hamani, de « trouver une solution africaine aux problèmes africains », les dirigeants africains réunis à Kinshasa ont manifesté un courage auquel il faut rendre hommage.

Il reste à souhaiter que « la commission des voies et moyens », qui groupe le Congo-Brazzaville, la République Centrafricaine, le Soudan, l’Ouganda, la Zambie, la Tanzanie, le Ruanda, le Burundi et l’Ethiopie, parvienne effectivement à régler la question des mercenaires. La pérennité du gouvernement du général Mobutu et la restauration de son audience internationale sont à ce prix.

C’est évidemment le même vœu que formulent à l’égard de la mission de consultation de l’O.U.A., désignée pour le règlement de l’affaire du Nigéria, tous les amis de l’Afrique.

Certes, la tâche de l’empereur Haïlé Sélassié d’Ethiopie et de ses cinq collègues du Niger, du Liberia, du Ghana, du Cameroun et du Congo-Kinshasa s’annonce extrêmement difficile. Mais là encore tous les observateurs se félicitent de ce que les Trente-Sept aient finalement consenti à ne pas ignorer la guerre civile qui oppose les séparatistes du Biafra, regroupés derrière le lieutenant-colonel Ojukwu, au gouvernement du général Yakubu Gowon.

On interprète différemment à Enugu et à Lagos le rôle de la mission de consultation, et séparatistes et fédéraux entendent gagner à leur cause les membres de cette mission. Il est clair, néanmoins, que les chefs d’Etat ont condamné sans appel la sécession biafraise et qu’aucun d’entre eux n’admet que soit balkanisé le plus puissant et le plus riche des pays d’Afrique occidentale.

Le gouvernement séparatiste du Biafra, qu’aucun Etat n’a encore reconnu depuis la proclamation unilatérale d’indépendance du 30 mai dernier, est aujourd’hui isolé. La puissance des courants centrifuges existant à travers tout le continent noir a entraîné de nombreux leaders à taire leurs sympathies et à soutenir sans réserve la légalité. Depuis l’affaire du Katanga, en 1960, le mot même de sécession inquiète les chancelleries africaines et ni à Kinshasa, ni à Khartoum, ni à Nouakchott, ni à Ouagadougou, on ne veut admettre que le séparatisme puisse régler les différends d’ordre politique ou tribal.

Les intentions manifestées à l’occasion du sixième « sommet » panafricain, tant à propos du Moyen-Orient qu’au sujet du Congo et du Nigéria, la décision prise par l’Ethiopie et la République de Somalie de régler par voie de négociations leur différend frontalier, font lever de nouvelles espérances. Ce réalisme autorise à penser que si la grande organisation panafricaine n’est pas encore en mesure de prendre un véritable essor, du moins ses membres sont en majorité prêts à assumer leurs responsabilités.

LA CITÉ DE L’UNION AFRICAINE À KINSHASA

Mobutu Sese Seko, alors président de la RDC a décidé, en vue du 4ème soemmet de l’Organisation de l’Unité Africaine (O.U.A) qui s’est tenu à Kinshasa du 11 au 14 septembre 1967, de l’érection de ce complexe. Il est situé à proximité du site présidentiel du Mont-Ngaliema, la résidence officielle et le lieu de travail du maréchal Mobutu dans la capitale.

Il sert depuis comme cadre d’accueil des invités du Chef de l’État congolais, des réunions du gouvernement du pays ainsi que de réunions et sommets internationaux organisés à Kinshasa.

LE RÊVE DE L’UNITÉ DE L’AFRIQUE EUT LIEU EN 1963 LORSQUE L’OUA FUT CRÉÉE

La conférence historique débuta le 22 mai et fut clôturée le 25 mai 1963 avec la signature solennelle de la Charte qui régissait l’Organisation de l’Unité Africaine. Le choix de la capitale éthiopienne était dû à la grandeur et à la forte personnalité de l’empereur Hailé Sélassié qui à l’époque était l’homme d’Etat le plus respecté d’Afrique. C’est bien lui qui invita tout ce beau monde dans son pays qui est le seul en Afrique à n’avoir jamais été colonisé.

Mais parmi les chefs d’État fondateurs, les avis divergeaient sur la nature de cette union entre les radicaux du Groupe de Casablanca, les modérés du Groupe de Monrovia et les pro-français du Groupe de Brazzaville. Les partisans du fédéralisme, menés par le président du Ghana Kwame Nkrumah, s’opposaient aux tenants d’une « Afrique des États » avec à leur tête le président sénégalais Léopold Sédar Senghor. Ces derniers imposèrent leur vision et l’OUA devint un outil de coopération entre les États africains et non d’intégration. Les États-Unis d’Afrique avec un gouvernement fédéral tant rêvé par Nkrumah fut enterré. Lui qui pourtant dès 1961 avait prévenu : « Divisés nous sommes faibles. Unie, l’Afrique pourrait devenir, et pour de bon, une des plus grandes forces de ce monde. Je suis profondément et sincèrement persuadé qu’avec notre sagesse ancestrale et notre dignité, notre respect inné pour la vie humaine, l’intense humanité qui est notre héritage, la race Africaine, unie sous un gouvernement fédéral, émergera non pas comme un énième bloc prompt à étaler sa richesse et sa force, mais comme une Grande Force dont la Grandeur est indestructible parce qu’elle est bâtie non pas sur la terreur, l’envie et la suspicion, ni gagnée aux dépends des autres, mais basée sur l’espoir, la confiance, l’amitié, et dirigée pour le bien de toute l’Humanité ». Il était aussi l’auteur d’un livre au titre évocateur : L’Afrique doit s’unir.

L’histoire de la naissance de l’OUA fut écrite dans la grande salle de l’Africa Hall à Addis-Abeba par un empereur, des rois, des présidents et des chefs de gouvernement des 32 pays indépendants d’Afrique. dirigée pour le bien de toute l’Humanité ». Il était aussi l’auteur d’un livre au titre évocateur : L’Afrique doit s’unir. L’histoire de la naissance de l’OUA fut écrite dans la grande salle de l’Africa Hall à Addis-Abeba par un empereur, des rois, des présidents et des chefs de gouvernement des 32 pays indépendants d’Afrique.

Parmi les pères-fondateurs de l’OUA, on peut citer notamment l’Empereur Hailé Sélassié 1er (Éthiopie), Kwame Nkrumah (Ghana), Léopold Sédar Senghor (Sénégal), Mokhtar Ould Daddah (Mauritanie), Modibo Keita (Mali), Ahmed Sékou Touré (Guinée-Conakry), Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire), Abbé Fulbert Youlou (Congo-Brazzaville), Joseph Kasa-Vubu (Congo-Léopoldville actuelle RDC), Julius Nyerere (Tanganyika actuelle Tanzanie), Ibrahim Abboud (Soudan), Roi Idriss (Libye), Gamal Abdel Nasser (République Arabe Unie actuelle Egypte), Ahmed Ben Bella (Algérie), Habib Bourguiba (Tunisie), Roi Hassan II (Maroc), Sylvanus Olympio (Togo), William Tubman (Libéria), Amadou Ahidjo (Cameroun), David Dacko (République Centrafricaine), Milton Obote (Ouganda), Maurice Yaméogo (Haute-Volta actuel Burkina Faso), Hamani Diori (Niger), François Tombalbaye (Tchad), Grégoire Kayibanda (Rwanda), Roi Mwambutswa IV (Burundi), Aden Abdullah Osman Daar (Somalie), Hubert Maga (Dahomey actuel Bénin), Philibert Tsiranana (Madagascar), Benjamin Nnamdi Azikiwe (Nigeria), Léon M’Ba (Gabon) et Milton Margai (Sierra Leone).

La Charte de l’OUA fut rédigée par les présidents Modibo Keïta du Mali et Sylvanus Olympio du Togo. Ce dernier était le grand absent de ces assises puisqu’ayant été assassiné lors du premier coup d’Etat militaire en Afrique noire en janvier 1963 diligenté par un certain Etienne Gnassingbé Eyadema parrainé par la France.

La Charte comportait un préambule et 33 articles qui définissaient les objectifs poursuivis, les principes.

Les premières résolutions adoptées concernaient la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud et l’aide aux mouvements de libération dans les colonies portugaises.

En 1984, le Maroc quitta l’OUA suite à l’admission de la République Arabe Sahraouie Démocratique proclamée par le Front Polisario en 1982. L’Organisation panafricaine a fonctionné du 25 mai 1963 au 9 juillet 2002, date à laquelle elle fut dissoute et remplacée par l’Union Africaine (UA). Notons que le quatrième sommet de l’OUA eut lieu le 11 septembre 1967 à Kinshasa. Cette rencontre connut la participation de 36 pays et 15 chefs d’Etat avaient fait le déplacement. Lorsque les lampions furent éteintes le dimanche 25 mai 1963 à Addis-Abeba, commencèrent alors la grande épopée de l’Afrique indépendante à travers l’organisation qui était sensée unir les Africains.

Par Philippe Decraene (Le Monde Diplomatique)/
Samuel Malonga

angelo Mobateli

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