![Assemblée provincial de l’Équateur [Photo d'illustration]](https://www.opinion-info.cd/sites/default/files/styles/2048_1536/public/2021-09/ass%20prov.jpeg?itok=wDmKbCpx)
Siège de l’Assemblée provinciale de l’Équateur.
La crise interinstitutionnelle, qui sévit actuellement dans la province de l’Équateur (nord-ouest de RD Congo), n’a pas que comme enjeux la mise à l’écart du gouverneur Bobo Boloko et le contrôle du parlement provincial par le G-13 incarné par Claude Buka Lompulo.
Selon des observateurs de la vie politique équatorienne, il s’agirait d’un complot monté par le Front Commun pour le Congo (FCC) et certains acteurs de LAMUKA pour empêcher l’émergence de l’Union Sacrée pour la Nation dans cette province issue du Grand Équateur. Pour la simple raison que l’ancrage de l’USN à l’Equateur va conforter la position du MLC et celle de son Président National pour les prochaines échéances électorales de 2023. Et surtout que, comme l’indiquent des analystes, le Grand Équateur a toujours été un fief naturel du Chairman et de son parti, le MLC.
C’est la raison pour laquelle certains groupes et hommes politiques ont mis en place des actions de sape et une campagne de diabolisation contre le leader naturel du Grand Équateur. Une campagne qui avait démarré sous le régime Kabila.
À titre illustratif, des sources sécuritaires indiquent que quelques jeunes ont pu être identifiés comme ceux ayant appelé à la mobilisation pour aller assiéger le siège l’Assemblée provinciale de l’Équateur, le 30 septembre 2021, pour empêcher l’ouverture de la session ordinaire de septembre par le Bureau d’âge.
Selon nos sources, tous ces jeunes équatoriens, basés à Mbandaka, sont mis à contribution, en association avec d’autres acteurs, pour bloquer la route à l’Union Sacrée pour la Nation, en général, et au MLC de Jean-Pierre Bemba, en particulier. Cela, pour que l’ancien Chef de l’État et Sénateur à vie et son FCC puissent récupérer petit à petit le terrain perdu face au Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Par JRM
