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RDC: le dialogue entre représentants religieux sur le futur président de la Céni dans l’impasse

Le siège de la Céni, la Commission électorale, à Kinshasa, en RDC, le 9 janvier 2019 (photo d'illustration).
Le siège de la Céni, la Commission électorale, à Kinshasa, en RDC, le 9 janvier 2019 (photo d’illustration).

Les discussions ont repris samedi 02 octobre 2021 matin entre les représentants des huit confessions religieuses reconnues dans le pays. Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, leur a donné 72h pour se mettre d’accord sur le nom du nouveau président de la Céni.

Six de ses confessions avec à leur tête les Églises du réveil ont remis il y a deux mois maintenant leur procès-verbal désignant Denis Kadima, un expert électoral international. Mais pour les catholiques et les protestants, il est trop proche, trop soutenu par la présidence de Félix Tshisekedi.

Les discussions auront duré six heures. Apparemment pour rien, chacun a campé sur ses positions. À la sortie, l’abbé Nshole, secrétaire général de la Cenco qui invitait les confessions pour ces discussions, parle d’un retour à la case départ.

Les autres confessions religieuses refusent même la photo de famille. Même si tout le monde parle de discussions apaisées, l’atmosphère est tendue. Le porte-parole des protestants de l’ECC, le pasteur Eric Senga, dit lui croire en une poursuite des discussions ce lundi (4 octobre 2021), sous l’égide du président de la plateforme des confessions religieuses, Monseigneur Utembi, l’archevêque de Kisangani qui doit arriver d’ici là.

Pourtant, ce n’est pas ce que dit à la sortie le pasteur Dodo Kamba, le patron des Églises du réveil qui s’exprime toujours au nom des six autres confessions religieuses. Lui assure déjà qu’elles vont envoyer un courrier au président de l’Assemblée nationale pour expliquer leur position. Pour ces six confessions, ça reste Denis Kadima ou rien.

C’est le scénario que redoutaient les chancelleries occidentales. Ces derniers jours, il y a eu tout un balai diplomatique autour des confessions religieuses et du bureau de l’Assemblée nationale, alors que les catholiques et protestants menacent de manifester en cas de passage en force. La Cenco et l’ECC disent ne pas vouloir voir se répéter les scénarios de 2006, 2011 et 2018, des élections aux résultats à chaque fois contestés et, notamment, en raison du choix du leadership à la Céni.

Avec RFI

angelo Mobateli

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