Dix-neuf mille deux cent douze (19.212) déplacés venus du Kasaï (centre de RD Congo), parmi lesquels plusieurs enfants non accompagnés, vivent dans des conditions difficiles à Kikwit dans la province du Kwilu. Ils manquent de nourriture et n’ont aucun accès aux soins de santé.
Ces chiffres sont révélés par une enquête menée du 25 au 30 septembre 2017 par le Conseil national des ONG de développement (CNONGD) et la Ligue des femmes pour le développement et l’éducation à la démocratie (LIFDED) dont les résultats ont été publiés ce lundi 9 octobre.
« Ces déplacés du Kasaï à Kikwit ont besoin des logements, ils ont besoin des nourritures, ils ont besoin qu’on les prenne en charge sur le plan de la santé parce que parmi eux, il y en a qui ont été victimes des violences lors des atrocités qu’ils ont fui au Kasaï et qui ont été victimes des violences le long de leur voyage vers Kikwit et ils n’ont jamais eu un appui quelconque.
Parmi eux, il y a énormément de petits enfants non accompagnés, qui n’ont pas de parents, qui n’ont personne pour s’occuper d’eux. Il y a des femmes enceintes. Il y a des femmes qui allaitent. Il y a des enfants malnutris qui entrent dans le stade de Kwashiorkor », alerte Grace Lula, coordinatrice de LIFDED.
Ces ONG demandent aux « hommes de bonne volonté », aux églises et organisations humanitaires, de secourir ces déplacés. Car, note Grace Lula, l’aide humanitaire « manque cruellement».
RO/CR