La Société civile du Kongo Central (ouest de RD Congo) demande au Gouvernement de la République de « ne plus renouveler » le contrat de Perenco et de « lancer plutôt un appel d’offres auprès d’autres entreprises pétrolières dans le monde et surtout les Mayor qui sont cotées en bourse et plus soumises aux exigences et conditions internationales ».
La Synergie pour la Gouvernance des Ressources Naturelles (SGR N) note, dans un mémo du 19 septembre 2017, que « depuis plusieurs décennies, le nombre de barils du pétrole produit par l’Entreprise PERENCO reste statique jusqu’au point même de diminuer malgré l’augmentation de nombre de puits » et que « plusieurs fois l’Entreprise PERENCO est arrivée à se plaindre du fait qu’elle travaillerait à perte ».
MEMO DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE REUNIES AU SEIN DE LA SYNERGY POUR LA GOUVERNANCE DES RESSOURCES NATURELLES / KONGO-CENTRAL
Les Organisations de la Société Civile œuvrant dans le domaine des Ressources Naturelles réunies au sein de la Synergie pour la Gouvernance des Ressources Naturelles du Kongo-Central, SGRN en sigle présentent leurs inquiétudes au Gouvernement Démocratique du Congo sur la demande de Renouvellement du contrat par l’Entreprise PERENCO en off-shore.
En effet nous, Organisations de la Société Civile du Kongo-Centrale en union d’esprit avec la Société Civile de toute la RDC, sommes surpris et indignés d’apprendre que l’Entreprise PERENCO demande le renouvellement de son contrat en off-shore ; or il se fait que :
-Depuis plusieurs décennies, le nombre de Barils du Pétrole produit par l’Entreprise PERENCO reste statique jusqu’au point même de diminuer malgré l’augmentation de nombre de puits ;
-Plusieurs fois l’Entreprise PERENCO est arrivée à se plaindre du fait qu’elle travaillerait à perte ;
-Les différents rapports ITIE-RDC nous renseignent les propriétaires réels des Entreprises tant minières que pétrolières travaillants en RDC, sauf ceux de l’Entreprise PERENCO qui restent un tabou ;
-Plusieurs rapports d’étude sur l’exploitation pétrolière à Muanda renseignent qu’il y a plus de méfaits que le développement souhaité ;
Vu tout ce qui précède, la Société Civile demande au Gouvernement de la République de ne plus renouveler ce contrat et de plutôt lancer un appel d’offre auprès d’autres Entreprises Pétrolières dans le monde et surtout les Mayor qui sont cotées en bourse et plus soumises aux exigences et conditions internationales.
Fait à Boma, le 19/09/2017
Angelo Mobateli