Au cours de la plénière du lundi 2 août 2021 et du haut du perchoir de l’Assemblée nationale, le président Christophe Mboso a, au nom de la représentation nationale, condamné les actes de vandalisme visant l’Eglise catholique à travers le pays et, particulièrement, la personne et la résidence du Fridolin Cardinal Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa, le dimanche 1er août 2021.
« Ces actes radicaux et barbares d’une autre ère ne peuvent être encouragés. C’est pour cette raison, qu’au nom de la représentation nationale, je condamne avec fermeté les incidents malheureux, actes de vandalisme et propos désobligeants dont ont été victimes l’Eglise catholique du Congo, son Eminence Cardinal Fridolin Ambongo, évêque métropolitain de Kinshasa, ainsi que d’autres compatriotes », a déclaré le speaker de l’Assemblée nationale.
Circonscrivant ces incidents dans ce contexte particulier où le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, est résolument engagé dans la lutte contre les groupes armés dans l’Est du pays, Mboso a souhaité la paix pour le Congo. Avant de poursuivre en ces termes : « Nous invitons notre peuple au calme et à la vigilance et surtout les jeunes à ne pas céder aux manipulations des pêcheurs en eaux troubles et des politiciens en mal de positionnement ».
Pour lui, les services de sécurité devraient accroître leurs efforts de sécurisation des personnes et des biens ainsi que de procéder aux enquêtes afin de mettre la main sur les commanditaires de ces actes ignobles. Car, a-t-il conclu, l’état de droit et la démocratie ont besoin que la paix et la démocratie se consolident.
Selon la dépêche du service de communication de l’Assemblée nationale, ce discours a été suivi d’une motion d’information de l’honorable Coco Mulongo Nzemba. L’élu UDPS de la ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, a informé la représentation nationale de la situation sécuritaire délétère qui prévaut dans la ville de Lubumbashi ; où l’on signale plusieurs cas d’enlèvements et de soupçons de trafic d’organes humains. En réponse à cette intervention, le président Mboso a recommandé un rapport détaillé de la situation.
M.Daniel Safu, élu de la Funa, ville de Kinshasa, par une seconde motion d’information, a évoqué des informations qui interdiraient aux personnes en provenance du Brésil d’entrer en Rdc. Le député national a épinglé la difficulté pour des compatriotes, pourtant vaccinés résidant ou en mission de revenir dans leur pays. Comme pour la première motion, le président Mboso a demandé l’approfondissement de la question pour éclairer davantage la religion de la plénière.
Après quoi, le huis clos a été requis pour aborder la question de l’évaluation de l’état d’urgence en vigueur dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu avant une énième prorogation sollicitée de l’Assemblée nationale.
Avec Lequotidien.cd