Depuis jeudi 24 février 2022, la guerre est déclarée entre l’Ukraine et la Russie. Si l’Union européenne et les États-Unis tentent d’intervenir à l’aide de sanctions économiques, la Russie de son côté a également trouvé des alliés de taille. En première position : la Chine.
Dans la guerre contre l’Ukraine, Vladimir Poutine peut également compter sur quelques soutiens majeurs. Depuis quelques jours, l’Ukraine est soutenue par l’Union européenne, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, le Canada, l’Australie et la Suisse qui prennent tour à tout des sanctions contre la Russie. Mais Vladimir rassemble aussi de nombreux soutiens.
La Chine
C’est LE soutien qui inquiète : la Chine. En effet, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a annoncé qu’il comprenait les préoccupations de sécurité légitimes de la Russie. Le même jour, lors de sa conférence de presse quotidienne, sa porte-parole, Hua Chunying, refusait systématiquement de parler d’« invasion » de l’Ukraine par le Kremlin, lit-on dans le Monde.
Ce dernier s’est même demandé si « l’expansion de l’OTAN à l’Est » était « propice au maintien de la paix et à une stabilité de l’Europe » d’après Cnews. Mercredi déjà, la Chine accusait les États-Unis d’être le « coupable des tensions actuelles autour de l’Ukraine » en « versant de l’huile sur le feu » avec les sanctions prises envers la Russie.
La Biélorussie
Le pays frontalier de la Russie a clairement indiqué son soutien à Vladimir Poutine. Cnews rappelle qu’il y a une semaine, le 18 février dernier, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a eu l’occasion de discuter, avec son homologue russe, d’une éventuelle coopération militaire entre les deux pays.
D’ailleurs ce vendredi, l’opposition biélorusse a accusé le pouvoir de « haute trahison » : « Les forces militaires russes, avec l’aide du régime de Loukachenko, ont lancé des frappes contre les villes ukrainiennes. Ces frappes ont aussi été lancées depuis le territoire biélorusse », a affirmé Svetlana Tikhanovskaïa lors d’une conférence de presse à l’ambassade de Lituanie à Paris depuis laquelle le Figaro rapporte ces propos. « Ceci fait du Bélarus un état agresseur » et « une des parties à ce conflit armé », a-t-elle ajouté.
Le Venezuela
Dès le début du conflit, Nicolas Maduro, président du Venezuela a assuré la Russie de son soutien. Il a rappelé que son pays avait déjà soutenu Vladimir Poutine en 2008 lors de l’indépendance de l’Ossetie du sud.
« Toujours le Venezuela, toujours la révolution chaviste avec Poutine, avec la Russie, avec le peuple russe » a ajouté le président Maduro, estimant que les États-Unis et l’OTAN « entendent par des moyens militaires en finir avec la Russie ».
Parmi les autres soutiens de Vladimir Poutine, on retrouve le Kazakhstan, membre de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), de laquelle fait partie la Russie. Mais aussi, Cuba, le Brésil ou encore la Syrie.
Avec La Voix Du Nord/AFP
