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Affrontements en vue Numbi – Kapend: deux généraux deux causes sur un même ring?

Par Kenneth ÉTETE

Décidément , les jours à venir s’annoncent pleins de surprise si l’on y prend garde en République démocratique du Congo après les menaces de John Numbi, du nom de ce général d’armée en fuite pour ses démêlés avec la justice congolaise et la nomination récente d’un autre officier réintégré, le général de brigade, Eddy Kapend Yrung.

À lire attentivement le tableau en face, on comprend vite que deux camps prêts se taper dessus sont invités sur le ring. Ils s’affrontent déjà à distance. John Numbi et Eddy Kapend se connaissent parfaitement depuis les temps immémoriaux. Les deux ont travaillé avec Laurent Désiré Kabila. Ils sont originaires de l’ex Katanga. C’est bien cela, leurs traits communs.
Sauf que, Kapend a prévenu la peau à tout envahisseur du Congo via le Katanga où il est envoyé commandant de la 22ème région militaire.

Dans sa réaction, le général recherché par la justice dans l’affaire Chebeya s’est dit déçu de la nomination de Kapend qu’il continue à considérer malgré la grâce présidentielle comme condamné dans l’affaire Laurent Désiré Kabila. Cependant, son attitude étonne des analystes qui s’interrogent le cas échéant, sur ce courage exceptionnel pour un aveugle de montrer le chemin à autre aveugle.

Au delà de tout, il convient de ressortir cette volonté d’exhiber les biceps dans Kapend, l’homme veut prouver à tout aventurier de quoi, il est capable. Une manière pour lui de dissuader les téméraires de tout acabit. Deux ennemis seront donc sur le ring si le temps donne raison au temps.

Aussi, à retenir que, pour dégeler le climat politique susceptible de d’attiser le feu au Katanga, le président Tshisekedi innocente de plus en plus, certains acteurs mis à l’écart par le régime passé. Le cas de Joseph Mukungubila accusé d’avoir tenté de renverser le régime Kabila en 2013. Le ciel politique s’éclaircit d’avantage dans cette partie du pays où des leaders d’opinions pour des intérêts mesquins continuent de prêcher le séparatisme. Une idéologie démodée soutenue à son temps par les colonialistes.

Rien donc, ne vaut l’unité et la démocratie. Faut- il nécessairement prendre les armes pour accéder au pouvoir d’Etat? Les congolais dans leur majorité disent non à la logique de sang ou de gouvernance par defis visant la satisfaction d’un camp politique.

Oscar BISIMWA

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