Le Premier ministre congolais Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a fermement condamné, lundi 2 août 2021, les attaques commises contre la puissante Église catholique à Kinshasa et à Mbuji-Mayi, le chef-lieu de la province du Kasaï oriental (centre de la RDC) sur fond de divergences sur le choix du futur président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
« Le gouvernement de la République condamne fortement les actes de profanations, de violence et de vandalisme qui ont été observés à Kinshasa et à Mbuji-Mayi contre l’Église catholique. Le vandalisme et la violence n’ont aucune place dans le Congo d’aujourd’hui« , a écrit le chef du gouvernement sur Twitter.
Dimanche 1er août 2021, des dizaines de jeunes – présumés proches de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS, le parti du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo) – ont caillassé l’archevêché de Kinshasa et la résidence du cardinal Fridolin Ambongo. À Mbuji-Mayi, onze édifices catholiques ont été attaqués.
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Vendredi 30 juillet 2021, les deux principales confessions religieuses congolaises, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et l’Église du Christ au Congo (ECC, protestante) ont refusé d’avaliser le choix fait par six autres confessions d’un candidat président de la Céni, l’acteur central dans l’organisation des élections, alors que les prochains scrutins doivent se tenir fin 2023.
La loi reconnaît à huit confessions religieuses la prérogative de proposer le président de la Céni. Les six autres sont l’Eglise kimbanguiste, la Communauté islamique en RDC, l’Eglise du Réveil, l’Union des Eglises indépendantes du Congo et l’Armée du Salut, qui a présenté la candidature de Denis Kadima Kazadi.
Avec RTBF Info – Afrique