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RDC: 1996-2000, de Mobutu à Kabila

Des soldats patrouillent dans les rues de Kinshasa, le 22 mai 1997. Pascal Guyot AFP

Depuis la prise de Kigali par les troupes de Paul Kagame, le 4 juillet 1994, les vaincus de l’ancien régime rwandais s’organisent dans l’est du Zaïre d’où ils espèrent repartir à la conquête du Rwanda avec l’appui de Paris et de Kinshasa. Plus d’un million de Rwandais sont réfugiés dans des camps proches de la frontière, à Goma et à Bukavu, aux deux extrémités du lac Kivu. D’autres ont investi des villages congolais. Fidèle à son pair défunt, Habyarimana, Mobutu compte aussi sur les facilités offertes au dispositif militaire français pour redorer son blason international. Il n’oublie pas non plus de défendre ses positions intérieures en utilisant la pression des réfugiés rwandais sur ses administrés pour relancer la question de la «nationalité douteuse». Dans l’est, celle-ci vise les Congolais qui parlent la langue du Rwanda, parmi lesquels les Banyamulenge de la région d’Uvira. Mobutu menace de les expulser avec les réfugiés hutu. Kigali va saisir l’occasion pour repousser la menace des vaincus de 1994.Par Monique Mas -Première publication le 10/07/2006

1996
22 avril : 
Visite « privée » du maréchal Mobutu à Paris. La France annonce la reprise « partielle » de sa coopération bilatérale.
29 avril : L’UDPS éclate en plusieurs factions.
Mai-juin : Dans l’est, les rebelles rwandais se signalent par toutes sortes d’exactions contre les populations congolaises, en particulier contre les Tutsi du Kivu.
22 août : Mobutu est opéré à Lausanne (Suisse) pour un cancer de la prostate.
18 octobre : À l’initiative de Kigali, une Alliance des forces démocratiques pour la libération (AFDL) est créée au cours d’une réunion qui rassemble dans le Sud-Kivu le Parti révolutionnaire du peuple (PRP) de Laurent-Désiré Kabila (un Luba du Katanga) toujours plus ou moins actif sur les rives du Tanganyika depuis les années soixante, l’Alliance démocratique des peuples (ADP), de Déogratias Bugera, un Tutsi congolais du Masisi, le Mouvement révolutionnaire pour la libération du Zaïre (MRLZ) d’Anselme Masasu Ningaba, un Kivutien, et le Conseil national de résistance pour la démocratie (CNRD) d’André Kisasse Ngandu, un Luba du Kasaï.
20 octobre : Les premières actions de l’Armée patriotique rwandaise (APR) et de l’AFDL dans la région d’Uvira au Sud-Kivu provoquent la fuite à l’intérieur du Zaïre des centaines de milliers de réfugiés rwandais installés près de Bukavu depuis 1994. Nombre d’entre eux sont tués.
25 octobre : L’AFDL revendique les actions en cours et se réclame de Laurent-Désiré Kabila comme « coordinateur ».
31 octobre : Épaulées par l’armée rwandaise, les troupes de l’AFDL frappent aux environs de Goma où sont réfugiés quelque 800 000 Rwandais, parmi lesquels des miliciens et des soldats de l’ancien régime Habyarimana. Des dizaines de milliers de réfugiés rescapés s’enfuient sous le couvert de la brousse.
4 novembre : Kinshasa annonce avoir perdu le contrôle de Goma et de Bukavu, sur le lac Kivu.
15 novembre : Au moins 500 000 Rwandais réfugiés au Zaïre rentrent au Rwanda avant l’arrivée de la force internationale de l’Onu demandée par la France pour les protéger au Kivu.
21 novembre : De retour de Roquebrune-Cap Martin, où il a rencontré Mobutu dans la villégiature française où il se repose après son traitement en Suisse, Etienne Tshisekedi annonce qu’il s’est entendu avec lui pour former un gouvernement de réconciliation nationale.
30 novembre : L’armée ougandaise fait incursion au nord-est, officiellement pour traquer les rebelles ougandais du Front démocratique allié (ADF).
8 décembre : Mobutu nomme le général Mahele Lioko chef d’état-major de l’armée zaïroise et commandant de la Division spéciale présidentielle (DSP). Malade et affaibli, Mobutu fait appel à des mercenaires
17 décembre : Mobutu rentre à Kinshasa.
Décembre : De sources humanitaires, plus de 120 000 réfugiés rwandais exténués et affamés sont regroupés à Tingi-Tingi, une localité située à 150 kilomètres de Kisangani, dans la province orientale. Quelque 40 000 autres se sont arrêtés à une cinquantaine de kilomètres de Tingi-Tingi, à Amisi.

1997
8 janvier : 
L’AFDL annonce que le général André Kisasse Ngandu a été tué dans une embuscade tendue par des Maï-Maï. Les esprits critiques rappellent que Ngandu faisait de l’ombre à Laurent-Désiré Kabila.
21 janvier : Un mercenaire belge, Christian Tavernier, revendique le commandement de quelque 300 mercenaires chargés d’aider Mobutu à reprendre à l’AFDL les territoires de l’est où les Forces armées du Zaïre (Faz) se sont débandées.
30 janvier: La rébellion prend Lulimba, au sud de Fizi, au bord du lac Tanganyika, dans le Sud-Kivu.
30 janvier : La rébellion balaie les mercenaires à Watsa, dans le Haut-Zaïre.
3 février : Les rebelles s’emparent de Kalemie, dans le Shaba, au bord du lac Tanganyika et lancent un ultimatum à Mobutu.
11 février : Prise de Shabunda par les rebelles qui encerclent Kisangani et Kindu.

Laurent-Désiré Kabila tente de négocier le départ de Mobutu

24-27 février 1997 : Au Cap, en Afrique du Sud, Laurent-Désiré Kabila rencontre George Moose, le secrétaire d’État adjoint américain pour les Affaires africaines et Mohamed Sahnoun, l’envoyé spécial de l’Onu et de l’OUA. Il est reçu le 26 par le président sud-africain Nelson Mandela. Kabila entend négocier le départ de Mobutu.
28 février : Faradje, aux confins du Nord-Est, tombe aux mains des rebelles qui marchent également sur Kisangani, prenant les réfugiés de Tingi-Tingi à revers. Pour eux commencent de nouvelles marches de la mort qui conduisent les rescapés jusqu’au Cameroun ou en Zambie.
2 mars : Les rebelles prennent Kindu, dans l’est, carrefour sur le fleuve entre Kisangani et Kinshasa et sur la voie de chemin de fer qui dessert le Shaba.
15 mars : Kisangani tombe aux mains des rebelles. De nombreux réfugiés rwandais seront massacrés à Mbandaka, au sud de la province de l’Équateur, où ils ont fui en masse les semaines précédentes.
22 mars : À Kisangani, Laurent-Désiré Kabila décrète illégale toute activité des partis politiques dans les régions contrôlées par l’AFDL.
24 mars : À Kinshasa, le Premier ministre Kengo wa Dondo démissionne. Il avait été nommé par Mobutu pour contrecarrer les plans d’Etienne Tshisekedi qui n’a pas cessé de se revendiquer Premier ministre de la transition.
31 mars : Les rebelles prennent le contrôle de la base militaire de Kamina, au centre du Katanga.
2 avril : Mobutu reconnaît Etienne Tshisekedi comme Premier ministre mais l’AFDL refuse d’entrer dans son gouvernement.
4-5 avril : La rébellion prend Mbuji-Mayi, la métropole diamantifère du Kasaï oriental.
5-6 avril : Des pourparlers de paix s’ouvrent en Afrique du Sud.
8 avril : Mobutu décrète l’état d’urgence sur tout le pays et nomme un nouveau Premier ministre, le général Likulia Bolongo ainsi que cinq gouverneurs militaires des régions encore sous contrôle gouvernemental : le Bandundu, le Bas-Zaïre, l’Équateur, le Kasaï occidental et Kinshasa.
9 avril : La deuxième ville du pays, la métropole cuprifère du Shaba, Lubumbashi, tombe aux mains des rebelles. Le vice-président rwandais reconnaît qu’il soutient l’AFDL.
13 avril : Chute de Kananga, capitale du Kasaï occidental et de Kolwezi, au nord-est de Kisangani.
14 avril : L’UDPS organise une journée ville morte à Kinshasa pour contraindre Mobutu à quitter le pouvoir.
29 avril : Les rebelles progressent vers Kinshasa et dans l’Équateur. Ils entrent à Kikwit, à 500 kilomètres de la capitale.
4 mai : Un navire sud-africain ancré à Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville accueille une rencontre entre Mobutu et Kabila, qui réclame le pouvoir.
5 mai : L’AFDL refuse l’accès à Goma d’une mission d’enquête de l’Onu qui veut vérifier les allégations de massacres dans les régions sous contrôle des rebelles.
15 mai : Kabila invoque des problèmes de sécurité pour annuler une deuxième rencontre prévue avec Mobutu. Les journées villes mortes de l’UDPS se poursuivent.

Mobutu s’exile au Maroc, l’AFDL entre à Kinshasa

Le 16 mai 1997, le maréchal Mobutu chassé du pouvoir par Laurent-Désiré Kabila.

Le 16 mai 1997, le maréchal Mobutu chassé du pouvoir par Laurent-Désiré Kabila.

16 mai 1997 : Mobutu s’envole en exil au Maroc où il meurt le 7 septembre 1997 à l’âge de soixante-six ans, après trente-deux ans de règne sans partage. 
17 mai : L’AFDL entre à Kinshasa. Depuis Lubumbashi, où il se trouve encore, Laurent-Désiré Kabila se déclare président de la République démocratique du Congo (RDC) qui remplace le Zaïre du maréchal Mobutu Sese Seko.
20 mai : Médecins sans frontières accuse l’AFDL d’avoir exterminé quelque 190 000 réfugiés rwandais qui manquent à l’appel.
23 mai : Etienne Tshisekedi refuse de reconnaître le gouvernement formé la veille par Kabila qui s’est réservé le portefeuille de la Défense.
26 mai : L’AFDL « suspend » les activités politiques des partis dans tout le pays.
28 mai : L’AFDL promulgue son troisième « décret-loi constitutionnel du 27 mai 1997 relatif à l’organisation et à l’exercice du pouvoir en République démocratique du Congo »Celui-ci abroge les dispositions constitutionnelles antérieures jusqu’à l’adoption d’une « Constitution de la transition par l’Assemblée constituante »En attendant, le président Laurent-Désiré Kabila coiffe l’exécutif et les forces armées. La formation d’une Assemblée constituante est programmée pour le 30 juin 1998, des élections législatives et présidentielle pour avril 1999.
27 juin : Au moins une quarantaine d’habitants d’Uvira au Sud-Kivu tombent dans la répression d’une manifestation provoquée par l’exécution d’une dizaine de personnes la veille et imputée à l’AFDL. L’un des quatre membres fondateurs de l’AFDL, le général Anselme Masasu Ningaba, demande en vain la création d’une commission d’enquête. Il paiera cette audace de sa vie quelques années plus tard.
29 mai : Kabila est assermenté comme président de la République.
27 juin : Pour avoir voulu poursuivre leurs activités politiques, Etienne Tshisekedi est interpellé et Joseph Olengakoy, le président des Forces novatrices pour l’union sacrée (Fonus), est arrêté. 
1er juillet : Deux alliés de Kabila sont arrêtés pour avoir critiqué l’AFDL.
9 juillet : Paul Kagame, vice-président et ministre de la Défense du Rwanda, reconnaît la participation des troupes de Kigali dans la rébellion congolaise.
25 novembre : Sur fond de luttes intestines, le Rwandais James Kabarebe prend la tête de l’état-major de l’AFDL. Anselme Masasu Ningaba est jeté en prison pour « activités douteuses ».

1998
30 juin : 
Ancien pilier du mobutisme, Jean-Pierre Bemba crée dans l’Équateur, au nord-est, à Gbadolite, fief du défunt Mobutu, un Mouvement de libération du Congo (MLC) soutenu par Kampala.

Le président Kabila s’émancipe de Kigali

Le chef rebelle zaïrois Laurent-Desiré Kabila lors d'une conférence de presse  le 4 mai 1997 à bord du navire sud-africain Outeniqua, suite aux pourparlers sur le Zaïre avec le président Mobutu Sese Seko.

Le chef rebelle zaïrois Laurent-Desiré Kabila lors d’une conférence de presse le 4 mai 1997, en Afrique du Sud.

Mi-juillet 1998 : Laurent-Désiré Kabila limoge le chef d’état-major des Forces armées congolaises (Fac), le Rwandais James Kabarebe, qui avait également la haute main sur les services de renseignements militaires.
27 juillet : Laurent-Désiré Kabila annonce qu’il met fin « à la présence des militaires rwandais qui nous ont assisté pendant la période de libération » du Congo.
2 août : La deuxième rébellion fomentée dans le Kivu par les anciens parrains rwandais de Kabila passe à l’offensive. Pour lui faire front, Laurent-Désiré Kabila négocie l’appui de l’Angola, de la Namibie, du Tchad et du Zimbabwe qui dépêchent des troupes. À Kinshasa, Abdoulaye Yerodia Ndombasi, conseiller présidentiel, appelle les Congolais à exterminer « méthodiquement » les Rwandais. La chasse au faciès tutsi donne lieu à de terribles exactions.
6 août : Les rebelles contrôlent les principales villes du Kivu frontalier du Rwanda et du Burundi, Goma, Bukavu et Uvira.
16 août : La rébellion annonce la création du Rassemblement congolais pour la démocratie (RDC) basé à Goma. Tout d’abord officiellement coordonné par Arthur Zaïdi Goma jusqu’à l’élection de son premier président Wamba dia Wamba, un professeur fraîchement revenu de Tanzanie. Le mouvement politico-militaire rassemble une partie des chefs de file banayamulenge (rwandophones du Kivu), des officiers déçus des FAC en rupture de ban derrière Jean-Pierre Ondekane promu commandant du RCD et d’autres mécontents parmi lesquels des mobutistes.
23 août : Kisangani tombe aux mains des rebelles du RCD.
25 août : Grâce à l’appui de troupes zimbabwéennes et angolaises, Kinshasa reprend le contrôle du sud-ouest frontalier de l’Angola, où Luanda veut prendre à revers l’Unita de Jonas Savimbi
27 août : La Namibie annonce qu’elle appuie militairement Kabila.
Août : Müller Ruhimbika fonde les Forces républicaines fédéralistes (FRF) pour regrouper les Banyamulenge hostiles à la deuxième guerre du Congo et à l’occupation rwandaise qui dessert selon lui les intérêts de la communauté rwandophone du Congo.
7-8 septembre : Un sommet des pays impliqués dans la guerre du Congo réunit à Victoria Falls (Zimbabwe) les chefs d’État de RDC, d’Angola, de Namibie et du Zimbabwe d’une part, du Rwanda et de l’Ouganda de l’autre, sous l’égide de l’organisation de l’unité africaine (OUA) et de la Zambie dont le président Frederick Chiluba fait office de médiateur. Les rebelles congolais refusent le cessez-le-feu.
13-14 septembre : Le sommet annuel de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) déclare légitimes les interventions militaires au Congo du Zimbabwe, de l’Angola et de la Namibie, «invités» par le régime Kabila. Toutefois, la SADC ne condamne pas l’implication du Rwanda et de l’Ouganda aux côtés des rebelles congolais dont Laurent-Désiré Kabila persiste à nier l’existence.
28 septembre : N’Djamena reconnaît que des troupes tchadiennes appuient Kabila.
26-27 octobre : Sous la houlette du président zambien Frederick Chiluba, les ministres de onze pays africains adoptent le principe d’un cessez-le-feu à Lusaka.
6 novembre : Le Rwanda reconnaît son implication militaire en RDC aux côtés des rebelles.
13 novembre : L’Ouganda reconnaît que ses troupes soutiennent les rebelles en RDC.
17 décembre : L’OUA obtient que les rebelles congolais acceptent le principe d’un cessez-le-feu en échange de leur participation à des négociations qui vaudraient reconnaissance de leur existence par Laurent-Désiré Kabila.

1999
18 avril : 
Laurent-Désiré Kabila et le président ougandais, Yoweri Museveni, signent à Syrte (Libye) un projet d’accord prévoyant un cessez-le-feu et le « retrait des forces étrangères ».
Mai : Les troupes tchadiennes quittent la RDC.
17 mai : Première scission au RCD dont Kigali et Kampala se disputent la direction pour emporter le contrôle de Kisangani.

Kinshasa, ses alliés et ses adversaires signent un cessez-le-feu à Lusaka

10 juillet 1999 : La République démocratique du Congo, représentée par le régime Kabila, et ses alliés (Zimbabwe, Angola, Namibie) signent un accord de cessez-le-feu avec leurs adversaires, le Rwanda et l’Ouganda, à Lusaka, lors d’un sommet auquel participe le Burundi, non signataire de l’accord puisqu’il ne reconnaît pas la présence de troupes au Congo. L’accord prévoit le retrait des troupes étrangères du Congo, le démantèlement des groupes armés non congolais (rebelles rwandais, burundais, ougandais et angolais) et la tenue d’un Dialogue intercongolais (DIC). Il prévoit aussi la création d’une commission militaire composée de deux représentants de chaque partie sous l’autorité d’un médiateur nommé par l’Organisation de l’unité africaine (OUA).
1er août : Jean-Pierre Bemba, pour le MLC, ainsi que les deux chefs de factions RCD, ratifient l’accord de Lusaka.
14-17 août : Des centaines d’habitants de Kisangani sont tués dans la bataille qui oppose Kigali et Kampala pour le contrôle de la ville.
12 octobre : Kinshasa accuse le Burundi dirigé par le major Pierre Buyoya de prêter main forte au Rwanda et à ses alliés congolais.
30 novembre : La résolution 1279 du Conseil de sécurité autorise le déploiement d’une Mission des Nations unies pour le Congo (Monuc) organisée autour de trois phases : 1) observer le retrait des troupes étrangères de la ligne de front ; 2) vérifier le retrait des troupes étrangères ; 3) Désarmement volontaire, démobilisation, rapatriement, réinstallation et réintégration (DDRRR) des groupes armés non congolais.

2000
24-26 janvier : 
Sommet à New York de sept chefs d’État de la région des Grands lacs avec des médiateurs de l’ONU.
23 février : Nouveau sommet à Lusaka pour dresser le calendrier du cessez-le-feu.
24 février : La résolution 1291 du Conseil de sécurité autorise le renforcement de la Monuc jusqu’à 5 537 militaires dont 500 observateurs.
Mars : Le général de division sénégalais Mountaga Diallo est nommé commandant des forces de la Monuc.
3 juin : Kabila et Kagame se rencontrent au Kenya, officiellement pour la première fois depuis le début de la guerre.
5-10 juin : Une deuxième bataille opposant le Rwanda et l’Ouganda à Kisangani fait au moins 600 morts.
16 octobre : Réunis à Maputo (Mozambique), les belligérants acceptent un retrait de leurs troupes respectives de 15 kilomètres de part et d’autre de la ligne de front.
Octobre : Relâché en 1998, Anselme Masasu Ningaba est à nouveau arrêté et vraisemblablement passé par les armes à Pweto, au Katanga. Des purges frappent des dizaines de militaires et d’officiers membres de l’AFDL originaires du Kivu. 
28 décembre : L’Onu demande au Rwanda et à l’Ouganda de retirer leurs troupes de RDC.

Troisième partie : 2001-2003: D’un Kabila l’autre, consécration diplomatique et accords intercongolais

Avec RFI SAVOIRS

Oscar BISIMWA

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