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Rassemblés sur le boulevard triomphal autour de leur Secrétaire général Aimé Boji, militants et cadres de l’UNC prient pour la libération de Vital Kamerhe

Par Oscar BISIMWA

Plusieurs dizaines de cadres, militants et sympathisants de l’Union pour la nation congolaise et autres membres de la famille biologique de Vital Kamerhe ont pris d’assaut l’esplanade du boulevard triomphal à Kinshasa, ce jeudi 20 août pour implorer la miséricorde divine en vue de la libération du Directeur de cabinet du chef de l’État.

S’adressant à ses nombreux camarades, Aimé Boji, Secrétaire général de l’UNC a fait le point sur la situation de son président national, arrêté “injustement” et emprisonné à Makala depuis cinq mois. À l’en croire, Vital Kamerhe est victime d’une injustice qui ne dit pas son nom.

Pour circonscrire l’action, Aimé Boji a indiqué que “le président national est un fervent chrétien catholique. Il est tout à fait normal que nous puissions nous tourner vers l’Éternel tout puissant, Dieu notre père, pour que nous puissions aussi lui demander miséricorde et lui rendre grâce puisque que jusqu’à présent notre président est en bonne santé”.

L’ancien ministre du commerce extérieur a exhorté les militants et cadres de l’UNC à croire en la justice divine. “Vous avez suivi tous les messages du président national. Il clame son innocence et il professe sa foi en Dieu et en la justice divine”.

Les cadres et militants de l’UNC présents à cette action de prière disent croire que la main de Dieu va toucher les cœurs des juges d’appel pour les inspirer à dire le bon Droit et ainsi rendre justice au Directeur de cabinet du Chef de l’État dont l’acquittement pur et simple ne serait que justice à leurs yeux.

À l’instar de la dernière marche qui a été organisée quasiment dans toutes les provinces de la République démocratique du Congo, le marathon de prière de l’UNC a vécu dans plusieurs provinces du pays, les uns et les autres priant pour la libération de leur leader.

Pour rappel, Vital Kamerhe et ses coaccusés seront devant les juges ce 21 août à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe. Les deux premières audiences avaient été reportées.

Oscar BISIMWA

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