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Prétendue spoliation d’un temple de l’ECC par le Prof. Bahati: une campagne médiatique nauséabonde relevant d’un calcul politique (mise au point de la famille NZIMBI)

Par Oscar BISIMWA

La famille Nzimbi Nsadisi lors d’un Point de Presse à Kinshasa (Ph. Congo Réformes)

Face à la presse ce samedi 09 juillet 2022 à Kinshasa, la famille Gabriel Nzimbi Nsadisi a fait le point sur le dossier de la parcelle qu’on l’accuse d’avoir vendue irrégulièrement au Professeur Modeste Bahati Lukwebo, parcelle qui serait une propriété de l’Église du Christ au Congo (ECC). Pour elle, il s’agit ni plus ni moins, d’une campagne médiatique nauséabonde relevant d’un calcul politique.

À en croire Aurelia Mutanda Nzimbi entourée, pour la circonstance, de ses frères et sœurs de la famille Nzimbi Nsadisi, la parcelle tant convoitée par l’ECC a été achetée par les deniers de son défunt père qui fut, depuis 1980 jusqu’à sa retraite en 2004, Vice-président statutaire de la Communauté du Saint Esprit en Afrique (CSEA).

“C’est dans ce contexte que, mandaté par ce dernier, le Révérend Muloki, en sa qualité de Représentant de la CSEA déjà en 1980 (année de l’obtention de la personnalité civile par celle-ci) va procéder à l’acquisition de la concession susmentionnée et aux démarches administratives y afférentes. La parcelle convoitée appartenait bel et bien à la CSEA. Elle possède tous les documents de son acquisition, ce qui n’est pas le cas de l’ECC qui n’a rien d’autre à brandir qu’une copie de mauvaise qualité du certificat d’enregistrement de 2014.

Encore faut-il faire remarquer que ce certificat d’enregistrement a été établi plutôt en faveur de la COMMUNAUTÉ DU SAINT ESPRIT EN AFRIQUE. Les adresses et dates de création en font foi.

– La date de création n’est pas celle de L’ECC mais plutôt celle de la CSEA (le 12 février 1961).

– La date est celle de la publication au journal officiel des statuts de la CSEA et non ceux de l’ECC.

– L’adresse mentionnée (84, Rue Nkulu, commune de Bandalungwa) nest pas celle de l’ECC mais celle de la CSEA.

Cette mention ‘ECC” qui précède le nom de la CSEA n’est donc qu’un simple label, précise la famille Nzimbi Nsadisi qui renvoie les intéressés aux statuts de l’ECC. “Selon les statuts de l’ECC, l’adhésion comme le retrait de celle-ci sont libres. Il sied de noter que l’adhésion se matérialise par l’attribution d’un numéro aux côtés du nom de la communauté qui adhère. Mais l’adhésion en question de donne pas naissance à une nouvelle personne juridique et n’absorbe pas non plus la communauté adhérente ni son patrimoine”.

Étant donné que la CSEA entre-temps devenu 63ème communauté s’est retirée de l’ECC en 2019 après l’avoir notifié à l’ECC et auprès du ministère de la justice et publié au journal officiel, par voie de conséquence, le label 63ème communauté n’existe plus.

Une donation de la CSEA à la famille Nzimbi Nsadisi

Lors d’une assemblée générale de la CSEA au cours du dernier trimestre 2019, la CSEA fit une donation de la parcelle à aux enfants de feu Révérend Gabriel Nzimbi Nsadisi, leur avouant que telle était la volonté de leur défunt père et qu’elle s’était engagée à exécuter. Les enfants se sont à leur tour engagés par écrit à réaliser différentes actions déjà programmées par leur défunt père au bénéfices de la CSEA.

Les enfants Nzimbi ont fait une donation d’une partie de ce terrain à l’église Impact Centre Chrétien (ICC) à laquelle prient nombre d’entre eux, avant de vendre très récemment une autre partie au Professeur Modeste Bahati Lukwebo.

À la lumière des éclaircissements fournis par la famille Nzimbi Nsadisi, il apparaît clairement que l’ECC n’a même pas qualité dans ce dossier. La politique y a embarqué malicieusement son Représentant légal pour nuire et salir le nom du Professeur Modeste Bahati Lukwebo, qui a acheté de bonne foi et régulièrement “une partie” de cette propriété.

Voilà qui pousse la famille Nzimbi Nsadisi à mettre en garde les pêcheurs en eaux troubles. “Salir la réputation du Professeur par une campagne médiatique nauséabonde relève simplement du calcul politique dont une nouvelle cabale lui attribue l’acquisition de l’hôtel Memling. Un mensonge grotesque montée par ceux qui croient qu’il faut à tout prix évacuer le Professeur Bahati Lukwebo pour se tailler une place sur Soleil”.

Oscar BISIMWA

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