Le président du parti politique Nkita, Jerry Lubala a, dans communiqué publié ce lundi 30 août, demandant au Chef de l’Etat de convoquer en toute urgence les concertations à propos de la désignation du président de la CENI.Dans ce document parvenu à votre rédaction, ce même lundi, se dit être l’un des premiers partis politiques à donner l’alerte sur la situation du pays.
« Le Parti politique NKITA, l’un des tout premiers à avoir alerté quant au besoin de sursaut national pour conjurer le retour à un cycle de violences à la suite d’un processus électoral mal engagé, sur base de velléités de fraude organisée dès l’embryon, se félicite de l’adhésion de plusieurs forces politiques et sociales de notre pays à ce schéma salvifique pour la nation, auquel il continue d’inviter les autres forces encore hésitantes. » Peut on lire dans ce communiqué.
Le président national de NKITA mentionne également que « C’est le lieu de rappeler l’appel adressé par le parti Nkita au Président de la République, Chef de l’Etat, lui demandant de convoquer de toute urgence des concertations impliquant toutes les parties prenantes au processus électoral, en l’occurrence les partis politiques, la société civile et la Monusco, afin de dégager un consensus national sur, non seulement la désignation des futurs animateurs de la CENI dans un processus transparent, mais aussi sur tout le processus électoral afin de faire adhérer tout le monde à un processus électoral consensuel et apaisé, porté par toutes les forces politiques et sociales de la République qui le reconnaissent comme tel.
En effet, sans ce consensus, la classe politique, au lieu d’accompagner le processus électoral, l’entravera au point de compromettre la paix sociale. Nul n’y gagnera. »Pour Jerry Lubala, Il est donc impérieux de susciter un minimum de confiance des acteurs politiques à la fois dans le processus électoral et dans le pouvoir organisateur des élections
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« Ceci est tributaire d’un maximum de garanties d’indépendance de l’organe de gestion des élections ; ce qui n’est pas le cas à ce jour. La volonté politique, de la part du Président de la République, d’organiser des élections véritablement libres, démocratiques et transparentes, se mesurera à son adhésion au schéma de concertations politiques ad hoc que nous lui recommandons de convoquer de toute urgence pour une période ne devant pas dépasser 30 jours. Devront y être examinés : les conditions techniques pour garantir le respect de l’échéance constitutionnelle pour la tenue des scrutins ; les grandes options à prendre relativement au fichier électoral (faut-il organiser les élections avec le fichier actuel ou une révision partielle ou totale de ce dernier ) ; la prise en charge financière des opérations ; les garanties à quant à l’indépendance de la CENI ainsi que les dispositions utiles pour gérer la période transitoire, au cas où il s’avérait techniquement impossible d’organiser les élections dans les délais constitutionnellement requis » Telle est la voie de la raison, si nous aimons réellement notre pays et lui voulons ce qu’il y a de meilleur. Que par-delà les divergences d’intérêts entre acteurs politiques, ce soit le Congo qui gagne précise le document de ce parti politique.
DN