Par Napoléon TSHILOBO
Le Docteur Denis Mukwege Mukengere va retirer sa candidature à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 en République Démocratique du Congo. C’est ce que renseigne au média en ligne congoreformes.com un proche du candidat N°15 qui a requis l’anonymat.
Selon cette source digne de foi qui précise que ce n’est qu’une question de quelques heures, le célèbre gynécologue congolais aurait pris cette décision au regard de ce qu’il considère comme des irrégularités qui entacheraient le processus électoral en cours, à quelques jours des scrutins présidentiel, législatives nationales, provinciales et municipales.
En jetant le tablier, poursuit notre source, l’homme qui répare les femmes » et qui ambitionnait de « réparer » la République Démocratique du Congo, ne compte pas se rallier à quelque candidat que ce soit, alors que des proches de Katumbi ou encore ceux de Mudekereza espèrent obtenir son soutien.
Il est tout de même évident que le retrait de ce notable de la communauté des Bashi du Sud-Kivu va faire les affaires du candidat Félix Tshisekedi dont l’épouse est originaire de la même province et porté par des grosses pointures de ce coin de la République a l’instar du Président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo, du Vice-Premier Ministre Vital Kamerhe ou encore de Norbert Basengezi Katintima, Claude Nyamugabo, Grégoire Mirindi Carhangabo, Bertin Mubonzi etc…
Il n’est pas exclu que d’autres partisans du Prix Nobel de la paix 2018 se rallient au Prix Leadership Nelson Mandela Docteur Justin Mudekereza, un autre candidat à magistrature suprême (N°14) originaire de la même région.
Des signes avant-coureurs
Entre-temps, à Bukavu, des candidats députés nationaux, provinciaux, conseillers communaux et d’autres acteurs sociaux proches du Médecin Directeur de l’hôpital de Panzi demandent déjà au Dr. Denis Mukwege de se retirer de la présidentielle.
Ces cadres dont le Député provincial Homer Bulakali disent dénoncer un processus électoral « irrégulier ». Nous avons tenté de joindre ce Député UNC proche de Denis Mukwege mais en vain. Nous y reviendrons.