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CLÔTURE MOIS DE MARS: Falowne TSHILUMBA fait de l’autonomisation de la femme congolaise son principal cheval de bataille.

C’est dans le cadre de la clôture du mois de Mars, mois commémoratif de la reconnaissance des droits des femmes que la fondation Falowne TSHILUMBA ( FFATSHI) en collaboration avec la plateforme des initiatives pour la santé durable (PLISAD) a organisé ce dimanche 26 Mars une conférence réunissant bon nombre des femmes et jeunes filles venues de tous les coins de Kinshasa pour développer sur le thème FEMME AUTONOME, ESPOIR DE DEMAIN.

C’était un immense plaisir pour ces femmes conviées à cette conférence tenue à la salle de conférence de l’Institut national pilote d’enseignement des sciences de santé (INPESS) dans la commune de Kasavubu de bénéficier d’un échange fructueux entre les femmes de différentes couches sociales dans le partage d’expériences et des connaissances dans divers domaines de la vie.

Dans son mot de bienvenue Falowne TSHILUMBA, coordonnatrice de la fondation qui porte le même nom a rappelé de manière succincte l’importance du rôle que joue la femme au sein de la famille et de la société tout en précisant que l’autonomisation de la femme doit passer par la promotion de l’égalité des sexes, le renforcement des programmes de nutrition, de prévention des maladies et de santé maternelle, l’amélioration de l’éducation et les connaissances de base des femmes et des jeunes filles, l’accroissement de l’accès des femmes au crédit et aux opportunités économiques.

Pour sa part, docteur Vanessa, coordonnatrice de la PLISAD a évoqué au cours de son mot de circonstance, la question liée au développement intégral de la femme congolaise afin qu’elle apprenne à vivre pleinement et toujours plus consciemment. Qu’elle ne cesse de découvrir, peut-être pour la première fois, toutes ces pressions internes et externes qui modèlent sa vie. C’est ainsi qu’elle apprendra à se débarrasser des enveloppes qui l’emprisonnent.

Plusieurs autres interventions sous forme d’exposés ont fait le tour de table dont celle abordant les instruments juridiques développée par Madame NZUZI MBALA Jeannette, chef de bureau de la législation socio-économique au ministère du genre, famille et enfants qui, se basant sur le code de famille révisé du 15 juillet 2016, a expliqué à l’assistance les innovations contenues dans ce code accordant ainsi plusieurs opportunités à la femme notamment la suppression de l’autorité maritale, l’exigence du respect et considération des époux, l’affirmation du principe de responsabilité du chef de famille, la suppression de l’émancipation de la mineure par le fait du mariage, la réaffirmation du tribunal pour enfant.

Toutes ces innovations est l’oeuvre du plaidoyer des femmes à travers les conférences, ateliers et séminaires organisés en RDC afin d’obtenir la révision des certaines dispositions du code de la famille qui jadis revêtait un caractère discriminatif à l’égard de la femme et de l’enfant, a-t-elle ajouté.

Saisissant la balle au bon, madame Sassa Mariam KISOKO, infirmière à l’hôpital général de référence de la police et assistante à l’UWB a martelé sur l’apport sécuritaire dans l’autonomisation de la femme ( perspectives et défis).
Par ce motif, elle a fait appel au sens d’auto-prise en charge par les femmes dans la prise de décision à tous les échelons de la vie en commençant par la famille.

Quant à elle, Christelle LUYINDULADIO, médecin et membre de la PLISAD a mis à la disposition de l’assistance les avantages liés à la prévention du VIH/SIDA et des grossesses non désirées un atout pour le développement de la femme.
Et d’expliquer au cours de son exposé les diverses techniques de prévention contre la contamination et la propagation du VIH/SIDA et les modes contraceptifs aux grossesses non désirées.

Parlant du thème retenu pour la conférence, à savoir, femme automne, espoir de demain, monsieur NZONZA IYONSA Jean-Claude, Directeur a.i des services juridiques au ministère du genre, famille et enfants a au cours de sa prise de parole réveillé la conscience des femmes et de leur encourager à prendre en compte les droits qu’elles sont bénéficiaires via le code de famille pour leur développement durable.
A-t-il insisté.

Comme pour inciter la femme à son auto-prise en charge, une série des témoignages s’en est suivie dont celui de Madame Gratitude NTONDO, entrepreneure et chef d’entreprise CETRAPAL, spécialisée dans la production des jus des fruits.

Reprenant la parole pour la clôture, Falowne TSHILUMBA a présenté madame Angel KODI MENGI, présidente des mamans de sa fondation qui, à son tour n’a pas manqué des mots pour remercier et encourager la fondatrice pour son initiative en faveur de l’autonomisation de la femme.

Il sied également de rappeler que la fondation Falowne TSHILUMBA est une ASBL créée le 28 février 2022 prônant ainsi le développement intégral dans la rescousse à la femme et à la jeune fille congolaise à travers différentes activités génératrices tant matérielles que financières afin qu’elles soient capables de monter et de gérer en toute responsabilité leurs propres unités de production ainsi vivre d’une manière descente et autonome

Paul-Cédric ZAKUANI

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