Par Oscar BISIMWA et Prisca KAVIRA (Envoyée spéciale de Congo réformes à Bukavu)
Arrivé à Bukavu ce samedi 16 juillet, le Président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo a été accueilli par une foule indescriptible. Du port lacustre d’Ihusi à la place de l’indépendance, cette route historique a refusé du monde.
Difficile de se frayer un chemin dans cette marrée humaine qui s’est déversée en ce lieu pour témoigner son amour envers celui que Bukavu appelle affectueusement “Mupenda watu” en référence à sa générosité légendaire et à ses œuvres de développement communautaire.
“Nous avons voulu démontrer à l’honorable Bahati que nous l’aimons, que nous le portons dans nos cœurs. Nous sommes venus lui exprimer nos encouragements pour le travail qu’il abat au profit de la République, en toute intégrité, une fierté pour la province du Sud-Kivu toute entière. Nous sommes venus lui dire aussi merci pour les œuvres sociales qu’il s’emploie à réaliser dans différents quartiers de Bukavu en particulier et du Sud-Kivu en général, à l’instar des forages qu’il a installés dans différents quartiers pour donner de l’eau à plusieurs centaines de Bukaviens”, témoigne Blaise Ushindi, un habitant de Bukavu venu accueillir le Sénateur le mieux élu de la République aux dernières élections (2019).
À la place de l’indépendance, le leader de l’Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) s’est adressé à la population du Sud-Kivu . Modeste Bahati Lukwebo a réitéré son appel à l’unité et à la cohésion derrière le Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI pour faire face aux nombreux défis et menaces auxquels fait face le pays, victime d’une agression extérieure de la part du M23 soutenu par le Rwanda.
La complicité de la communauté internationale
Devant ces centaines de milliers d’habitants de Bukavu, le Professeur Modeste BAHATI LUKWEBO a dénoncé ce qui paraît comme une complicité de la communauté internationale dans la crise sécuritaire qui sévit dans l’Est du pays. “Il est incompréhensible que l’Est de la RDC demeure le théâtre de la guerre et son cortège d’attrocités, sous la barbe de la MONUSCO. Que font donc chez nous ces 20.000 soldats des nations unies?”, s’interroge le N°1 de l’AFDC-A, avant de joindre sa voix à celle des milliers de Kivutiens qui réclament le départ de la MONUSCO.
