Cela fait déjà une semaine que les jeunes katangais, du territoire de Lukuni dans la ville de Lubumbashi, manifestent contre une décision du procureur général près la Cour d’appel de la province du Haut-katanga de sceller un site minier appartenant au Ministère de la jeunesse.
Cris d’alarme, grincement des dents, des chants hostiles, la jeunesse de Lukuni, appelé autrement Lukumi, bloque une route principale dans l’espoir de faire entendre leur mécontentement à la plus haute hiérarchie, notamment le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à qui ils implorent la bonne foi de s’intéresser de cette situation.
En effet, ce groupe, composé de plus de cinq-cents jeunes creuseurs, a constaté, avec un grand étonnement, une décision, du parquet général émanant du Procureur général près de la Cour d’appel de la province du Haut-Katanga, de sceller le site minier de Lukuni.
Dans une déclaration faite devant les caméras lors de ces manifestations, un jeune accuse le procureur général d’être stipendié par les chinois qui veulent récupérer illégalement le site minier de Lukuni du ministère de la jeunesse.
Tout en dédouanant le Ministre de la Jeunesse, Yves Bunkulu, à qui ils remercient pour les efforts fournis de leur donné cette mine à problème, et le Ministre provincial des mines qui qui les soutient, ces manifestants chargent par contre le Ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi de ne rien faire face à cette injustice qu’ils vivent actuellement.
Se reconnaissant Membres du parti au pouvoir, UDPS, ces jeunes estiment que plusieurs autorités, qui restent inactives face à cette situation accablante, sont déterminées à saboter les actions de Félix Tshisekedi et veulent le mettre en mal lors des prochaines élections prévues en décembre 2023, car ces jeunes sont également des potentiels électeurs.
Avant de passer à des actions de grandes envergures, la jeunesse de Lukuni donne un ultimatum au procureur général, Monsieur Rockfeller LWAKAMONA, de réouvrir leur site afin de leur permettre de vivre et de continuer leur travail dans la mine qui leur appartient.
La Rédaction