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Équateur: face aux enjeux politiques de l’heure, vivement le retour du gouverneur Bobo Boloko à Mbandaka

Photo : Droit tiers

C’est depuis quelques temps que les responsables des institutions provinciales de l’Équateur séjournent à Kinshasa, capitale de la RD Congo, dans le cadre des bons offices menés par le pouvoir central en vue de résorber la crise institutionnelle qui a secoué cette province.
Mais, compte tenu des enjeux politiques de l’heure, avec notamment des manifestations publiques projetées sur l’ensemble du territoire national par un front commun de l’opposition et de la société civile (Lamuka, FCC, les Laïcs catholiques et protestants), les analystes pensent que le retour du gouverneur Bobo Boloko dans sa juridiction serait une bonne option à lever par le gouvernement central. Cela, au regard de son expérience dans la gestion sans faille des troubles à l’ordre public. Car, en RDC, même une manifestation dite pacifique peut dégénérer.

“Ce serait donc un risque énorme pour le gouvernement central que de laisser un ministre assumant l’intérim du gouverneur faire face à une situation assez délicate, dans une province en crise, comme l’Équateur.”, conseille un spécialiste des questions sécuritaires. À son avis, seul le gouverneur Bobo Boloko peut maîtriser la situation en cas de troubles de l’ordre public.

Et le même spécialiste suggère aussi le retour des animateurs du bureau au chef-lieu de la province de l’Équateur pour permettre à l’Assemblée provinciale de reprendre du service et assurer le contrôle de la gestion du gouvernement provincial.
Quant aux fauteurs de troubles et autres tireurs de ficelles, ajoute notre source, “ils devront être maintenus éloignés de la province pour ne pas leur donner l’occasion de rallumer la crise politique dans la province de l’Équateur”.

“Cela permettra au  gouvernement central de maintenir le calme et la quiétude que l’on note actuellement dans la province de l’Équateur où le gouverneur Bobo Boloko a su mobiliser massivement la population en faveur du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, et de l’Union Sacrée.
Agir autrement, c’est faire le jeu des détracteurs et autres forces réfractaires au changement incarné par l’Union Sacrée pour la Nation.”, soutient-il.

Par Jean Mokos

angelo Mobateli

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