L’opération d’enrôlement des électeurs va débuter, dimanche 28 mai prochain, dans la ville de Kinshasa. Le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Norbert Basengezi a fait cette annonce, mardi 23 mai, devant la presse.
A l’occasion, il a indiqué que son institution entend enrôler environ cinq millions d’électeurs dans la capitale congolaise.
En effet, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) lance dimanche 28 mai à Kinshasa l’opération d’enrôlement des électeurs à Kinshasa. Pour le lancement, seules quatre communes sont concernées. Selon les prévisions de la centrale électorale, 4 413 038 électeurs sont attendus dans la capitale.
« Une prévision provisoire », a prévenu le rapporteur de la CENI, Onésime Kukatula.
Il a expliqué qu’au regard de l’intégration des électeurs qui ont 16 ans cette année et qui en auront 18 d’ici deux ans, cette estimation pourrait probablement être dépassée.
Quatre communes sont concernées pour le coup d’envoi de l’opération d’enrôlement, a précisé le rapporteur de la centrale électorale, Onésime Kukatula.
Ces communes sont :
Gombe,Kinshasa,Lingwala,Barumbu.
Cette opération concerne 969 centres d’inscriptions pour toutes les 24 communes de la capitale. Elle s’étendra dans les 20 autres dans les jours à venir, a assuré Onesime Kukatula, sans plus de détails.
Pour s’assurer de la réussite des opérations d’inscription des électeurs sur le fichier électoral à Kinshasa, la CENI a organisé jeudi le test du matériel prévu pour cette opération.
A cette occasion, elle a enrôlé un échantillon de 24 chefs des quartiers sélectionnés, provenant des 24 communes de la ville de Kinshasa.
Présent à cette séance de simulation de l’enrôlement des électeurs, le gouverneur de la ville de Kinshasa André Kimbuta a demandé aux chefs des quartiers de s’impliquer dans la sensibilisation de la population pour un enrôlement massif des électeurs à Kinshasa.
Louis-Paul Eyenga
Budget 2017 : le délai du dépôt a expiré ce jeudi !
A l’investiture, le 15 mai dernier, de l’exécutif central par l’Assemblée nationale, les députés nationaux avaient demandé au 1er ministre Bruno Tshibala de déposer le projet de loi de Finances dans un délai de 10 jours. Ce délai a expiré ce jeudi 25 mai à minuit.
Néanmoins, jusqu’à ce jour, Bruno Tshibala ne fait aucun écho en rapport avec cette recommandation des élus du peuple.
Pour les analystes, ce projet de loi ne peut pas être examiné au cours de la présente session parlementaire ordinaire qui sera clôturée dans 20 jours, soit le 15 juin prochain. Le bureau de l’Assemblée nationale a le devoir d’envisager la convocation d’une session extraordinaire en vue de permettre au gouvernement de s’acquitter de cette tâche.
Il sied de rappeler que le lundi dernier, Bruno Tshibala avait présidé la réunion de la Troïka stratégique pour préparer justement la loi budgétaire en gestation. Le ministre d’Etat et ministre de l’Economie national, Joseph Kapika, n’avait pas pris part à cette séance car ne maitrisant pas encore ce délicat dossier. Il a été représenté par le ministre d’Etat en charge du Plan, Bahati Lukwebo, ancien ministre de l’Economie.
Le ministre d’Etat en charge du Budget, Pierre Kangudia Mbayi, celui des Finances Henri Yav Mulang et le ministre du Plan Modeste Bahati Lukwebo qui était à l’Economie sous Badibanga, se sont longuement entretenus sur la loi de finances publiques 2017, avec le Premier ministre qui était assisté par le ministre délégué près le Premier ministre, Tshibangu Kalala.
Selon Pierre Kangudia, le Premier ministre leur avait exhorté de mettre les bouchées doubles pour doter la RDC d’un budget digne de ce nom. Lors de son discours d’investiture devant la Chambre basse du Parlement, Bruno Tshibala s’est engagé à mener le pays vers les élections libres, crédibles et apaisées.
MCN /LPE
