Par JC Shamois Baks
La Fondation Kasaï Émergent, une maison de presse écrite, basée dans la ville de Kananga, a été visitée par des malfrats dans la nuit du mercredi 11/ au jeudi 12 novembre 2020.
Dans une interview accordée le week-end à Congoreformes.com, le promoteur de cette entreprise de presse dit que les inciviques ont emporté les dispositifs solaires et quelques biens de valeur se trouvant dans son bureau, situé au rond-point du 17 Mai.
Jean Caporal Ngandu a relevé également que le vol est devenu un style de vie dans la sphère de la population dans la ville de Kananga, où et l’insécurité gagne du terrain.
” ous vivons avec les voleurs aux quartiers et partout. Infos Kashj, c’est une nouvelle maison de production. Au lieu que les gens nous encouragent à avancer, les gens de mauvaise foi nous font reculer. Nous avons notre dispositif solaire qui nous permet de faire face à l’écriture pendant la journée. Nous avons des ordinateurs que nous utilisons comme nous sommes dans la ville de Kananga, où l’énergie est un casse-tête. Des hommes non autrement identifiés ont réussi à casser le cadenas de notre porte et emporté le panneau et la batterie. Ils ont volé aussi d’autres biens de valeur”, relate le chef du Magazine Infoskash à infoslive.cd.
Toutefois, Jean Caporal Ngandu accorde un moratoire de deux jours à ceux qui ont. mis la main sur ses biens de venir les lui remettre. Dans le cas contraire, il menace de ressusciter ses ancêtres pour se faire justice.
” Il faut que ça cesse, cet acte ne nous a pas plu. Et que ces gens, qui ont eu à s’introduire dans notre maison, puisse remettre endéans 48 heures. Je prends à témoin les ancêtres, le Dieu que nous prions, les autorités coutumières, les autorités politico-administraves. Vous devez nous aider à veiller sur la sécurité des personnes et de leurs biens .
Venez remettre à la Fondation Kasaï Émergent avant que je n’impose mon pouvoir”, promet le chef Kashiku.
En fait, l’insécurité est devenue récurrente à Kananga.
Le même jour, plusieurs cas et tentatives de vols ont été signalés à Katoka 3 et 2, à Bena Mukangala et à Lukonga.
“Pire, aucune intervention policière n’a été enregistrée”, regrettent les victimes rencontrées.