Vue du siège de l’UDPS à Kinshasa, le 07/02/2020 lors de la protestation des motards contre une décision de la ville instaurant la taxe de circulation des motos-taxis.
es trois propositions de lois faites par leur partenaire du FCC à l’Assemblée nationale.
Selon Simon Kalenga, le porte-parole de ce parti qui s’est confié à Radio Okapi mardi 23 juin 2020, ces propositions des lois laissent voir que le FCC a l’intention de museler le pouvoir judiciaire.
« L’UDPS n’est pas d’accord avec les propositions des lois initiées par nos partenaires du FCC. Nous prônons un Etat de droit. Dans l’Etat de droit, une première considération est que la séparation du pouvoir doit être respectée. Les propositions faites par nos amis du FCC laissent carrément voir qu’ils ont l’intention de museler le pouvoir judiciaire. Et cela va à l’encontre de ce qui est prévu dans la constitution », argumente Simon Kalenga.
Il ajoute que ces propositions ne favorisent pas l’érection d’un Etat de droit, prôné par l’UDPS.
Les trois propositions de loi initiées par les députés Minaku et Sakata, portant sur les réformes du système judiciaire congolais, apportent plusieurs initiatives. Elles renforcent notamment le pouvoir d’injonction du ministre de la Justice en lui permettant de sanctionner, par mesures conservatoires, certains magistrats reconnus coupables d’infractions.
Par CR/RO