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Présidence de la CENI: des associations des Jeunes proposent le Dr. Denis Mukwege ou le Cardinal Monsengwo, résultat d’un sondage de masses

Par Oscar BISIMWA

Plusieurs associations des jeunes de la République démocratique du Congo proposent aux confessions religieuses d’opérer un choix judicieux parmi les deux personnalités indépendantes de grande renommée en l’occurrence le Prix Nobel de la Paix Denis Mukwege et le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya.

Selon Mukenge Barhegine, président national de l’Union des Jeunes Congolais Pour le Changement (UJCC), nous sommes devant une impasse et il faut que les pères de l’église se regardent en face et donnent au peuple une personne consensuelle : “Ronsard Malonda est contesté par les partis politiques du pouvoir et de d’opposition et les forces vives de la nation. Le candidat proposé par l’église catholique est étiqueté “acteur Politique” appartenant à un camp bien déterminé. Face à cette impasse, les mouvements citoyens et autres associations des jeunes avaient recommandé une réouverture des discussions privilégiant le consensus autour d’une nouvelle personnalité reconnue pour sa neutralité et son impartialité”.

À en croire ce leader des mouvements citoyens, deux noms sortent du lot. “Les sondages que nous avons menés au sein de la population à travers les représentations de nos associations respectives concluent à deux personnalités dont la moralité met quasiment tout le monde d’accord. Il s’agit du Dr. Mukwege et du Cardinal Monsengwo”

À la question de savoir si ces deux personnalités seraient d’accord avec cette proposition, Mukenge Barhegine répond : “nous avons le privilège d’avoir rencontré les deux hommes. Nous connaissons leur amour pour le pays. Il appartient aux leaders des confessions religieuses de leur faire la proposition et de demander leur adhésion pour sauver la nation du danger qui la guette.”

Le président de l’Union des jeunes congolais pour le changement rappelle que son organisation a lutté aux côtés d’autres mouvements des jeunes pour les élections de 2018 et le changement. Mais il regrette que le changement tant rêvé ne soit pas au rendez-vous notamment du fait des contestations des élections de 2018. D’où, il estime qu’il faut éviter de tomber dans la même situation en 2023.

Voilà qui les pousse leurs associations à proposer des personnalités indépendantes et consensuelles, car disent-elles, 2023 se prépare aujourd’hui, et la contestation du président de la centrale électorale avant même son entrée en fonction plante le décor des élections chaotiques.

Oscar BISIMWA

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