« On le croyait enseveli, de mort politique ; hélas, le dynamisme du real politik a présenté une autre donne encore aujourd’hui », selon le Député national Bertin Mubonzi interrogé par congoreformes.com à l’issue de la marche organisée par l’Union pour la nation congolaise pour réclamer la libération de son président national Vital Kamerhe.
« En moins de deux semaines, seulement deux, le Phoenix qui renaît toujours de ses cendres vient une fois de plus démontrer qu’il est effectivement un rouleau compresseur, un vrai Leader national avec qui il faudra nécessairement compter pour dessiner la carte politique du Congo.
« Tout le Congo a bougé, 22 provinces sur les 26, toutes étaient dans la rue pour lancer un message fort, un mot de soutien et de solidarité à un énergumène-né du nom de Vital Kamerhe, aussi communiquer à la communauté tant nationale qu’internationale que l’heure est venue pour que cet innocent et victime expiatoire soit acquitté des faits dont l’élucidation soulève des doutes sérieux, sans contestation », rapporte-t-il.
Selon les nombreux cadres et militants du parti rouge et blanc, les ennemis de la République tiennent mordicus à sacrifier et à identifier le Directeur de cabinet du Chef de l’État comme le thermomètre de l’État de droit. « Une optique qui résiste d’ailleurs au temps et menace sérieusement notre Constitution, les acquis de la démocratie ainsi que les instruments juridiques internationaux que la RDC a valablement ratifiés », soutiennent-ils.
« À travers cette manifestation, il est plus que temps que notre Justice veille au grain, de peur d’être courcicuitée par l’irréversibilité de la réalité sociologique qui elle, pour l’instant, ne vocifère que pour l’acquittement de ce grand Leader National », estime ce haut cadre de l’UNC.
Et de conclure: « Il est temps de changer le fusil d’épaule, de se réconcilier pour la bonne marche de notre beau pays dont plusieurs défis à relever demeurent encore sujets à caution ».
Plusieurs centaines de militants du parti cher à Vital Kamerhe, étaient dans la rue, sous l’égide de leur secrétaire général Aimé Boji Sangara, pour exiger l’acquittement pur et simple de leur président, condamné à 20 ans des travaux forcés et 10 ans d’inéligibilité à l’issue d’une saga judiciaire qu’ils qualifient de « simulacre de procès ».