En RDC, les ONG de défense des droits de l’homme exigent la libération de plus d’une dizaine des jeunes arrêtés mercredi 18 octobre 2017 lors de deux manifestations.
L’une devant l’ambassade des Etats-Unis où des membres du mouvement citoyen « Arrête et va-t’en ! » se sont rassemblés, et l’autre sur le campus de l’université de Kinshasa. Une épreuve pour les dirigeants de la RDC après l’admission du pays au Conseil des droits de l’homme des Nations unies.
C’est une quinzaine de jeunes, tous membres de mouvements citoyens, qui seraient détenus au secret dans les installations des services des renseignements. Les ONG de défense des droits de l’homme exigent leur libération inconditionnelle.
« Nous sommes profondément préoccupés par l’enlèvement et la détention au secret de 13 membres de mouvements citoyens et aussi de l’enlèvement et de la détention au secret jusqu’à maintenant de deux militants, Marie-Joëlle et Simbo du mouvement citoyen Echa, Engagement des Congolais pour le changement, et de M. Dickson Mputu Dikassa qui est lui du mouvement Filimbi », a affirmé Georges Kapiamba, le coordonnateur de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj).