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RDC : Freddy Matungulu veut « la présidentielle en 2017 parce que le régime en place ne représente plus un espoir »

Candidat à la présidentielle, le professeur Freddy Matungulu, Initiateur du parti politique Congo Na Biso (CNB) en RD qui s’est enrôlé samedi 26 août 2017 au lycée technique Louis Palazzolo de Kingasani 2 (district de la Tshangu) à Kinshasa, veut que « les élections se tiennent parce que le régime en place ne représente plus un espoir pour le progrès en RDC ».
« Il faut absolument que ces élections se tiennent. La présidentielle doit se tenir en particulier cette année 2017. Mais ce qui est important, c’est de faire tout ce qu’il faut maintenant pour que ces élections se tiennent dans les meilleures conditions pour que nous puissions avoir l’opportunité pacifique et démocratique de bouter dehors Joseph Kabila et son régime qui rime avec l’incompétence, l’impunité et la passivité », a-t-il déclaré à la presse en présence d’un millier de militants de son parti.
Et d’ajouter : « Ce régime ne représente plus un espoir pour le progrès en RDC. C’est pourquoi, nous accordons une importance capitale à l’enrôlement qui nous permettra d’avoir un fichier électoral digne de ce nom ».
Le leader du CNB a justifié son « enrôlement tardif » pour avoir « entrepris des contacts au niveau des Etats-Unis pour l’intérêt du parti mais aussi du pays ».
« Quand vous avez le pouvoir, il faut savoir ce que vous voulez en faire. Nous ne passons pas notre temps à divaguer à Kinshasa. Nous allons là où il y a de nouvelles opportunités qui nous permettront, le plus rapidement possible si nous avons le pouvoir, de créer des entreprises. Donc, de donner de nouvelles opportunités d’emploi à notre peuple », a-t-il expliqué.
« Pas concerné par un 3ème dialogue »
Freddy Matungulu a affirmé n’être « pas concerné par l’idée d’un troisième dialogue » politique.
« Personnellement, c’est une opération qui ne me concerne pas. Notre priorité, c’est d’aller aux élections. Et nous nous préparons en tant que parti pour nous positionner et renforcer notre présence sur l’ensemble du territoire national et qu’au moment opportun, nous arrivons à placer les candidats à tous les niveaux. Que les gens du régime le veuillent ou non, il y aura des élections « , a-t-il insisté.
« Ma vision »
Le professeur Freddy Matungulu n cesse de rappeler sa « vision », affirmant que c’est « celle d’une RDC où tous les Congolais, à commencer par ceux qui sont au bas de l’échelle, se sentent et sont effectivement impliqués dans la conduite de la nation; mettent leurs talents au service du pays ». Il précise :
« C’est celle d’une société ouverte au débat, à la pluralité des idées et des opinions; dans laquelle le vote reflète réellement les choix politiques des électeurs.
L’obligation pour les dirigeants de rendre compte doit être un pilier fondamental d’une telle nouvelle société congolaise. La sanction des dirigeants par la population en est un deuxième élément crucial. Troisième composante fondamentale de la nouvelle société congolaise à bâtir: les ressources publiques devraient être consacrées, en priorité, au développement du capital humain national et des infrastructures socio- économiques d’appui à la croissance.
Ma vision est celle d’une nation dans laquelle personne n’est au dessus de la loi. Où l’armée et les services de sécurité sont républicains, assurant effectivement la sécurité des personnes et des biens, et protégeant les droits constitutionnels des habitants.

Dans un tel contexte, la corruption et les abus de pouvoir seraient plus efficacement combattus. Le Congo redeviendrait un Etat de droit, respectable. La respectabilité retrouvée du pays et de l’Etat, aux plans intérieur et extérieur, favoriserait le développement d’un secteur privé dynamique et de standard international; ce qui favoriserait le retour des investisseurs, y compris les compatriotes de la Diaspora, et la création d’emplois nouveaux, générateurs et porteurs de revenus stables pour nos populations, dans tous les grands secteurs de l’économie.
A ces conditions, la croissance deviendrait inclusive, partagée, et bénéficiant à la majorité de la population ; et la RDC retrouverait sa respectabilité internationale aujourd’hui perdue ».
« La RDC a besoin de tous ses fils, y compris moi, pour sa reconstruction »
Freddy Matungulu, professeur d’université ; fut nommé en 2001 ministre de l’Economie, du Bbudget et des Finances, fonctions qu’il va quitter en 2003.
Fonctionnaire du Fonds monétaire international (FMI) pendant plusieurs années, Freddy Matungulu a décidé en 2015 de prendre une retraite anticipée.
« La RDC a besoin de tous ses fils, y compris moi, pour sa reconstruction », ne cesse-t-il de rappeler.

Angelo Mobateli

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