François sera très bientôt au Caire, en Egypte! Le pape François, le pape le plus politiquement engagé (à gauche) de ce dernier siècle, a malheureusement fait une série de choix catastrophiques pour l’église catholique: entrer en politique avec la théorie du réchauffement climatique, en confiant aux zozos du GIEC, Van Ypersele en tête, la rédaction d’une encyclique sur ce sujet controversé; et plus grave l’aide appuyée et la promotion de l’immigration à accorder aux musulmans du Moyen-Orient en oubliant les chrétiens, malgré les appels de sa propre hiérarchie du Moyen-Orient.
Déjà le 11 décembre 2016, la cathédrale St Pierre et Paul avait été victime d’un attentat islamiste: 25 morts
Le voilà qui se rendra les 28 et 29 avril – au lendemain d’attentats sanglants – en Egypte, pour rencontrer le général Al-Sissi, nouveau dictateur de ce pays à la dérive et le pape Tawadros des coptes d’Egypte, victimes de la haine islamiste. L’église chrétienne copte (7 millions de fidèles concentrés dans le delta du Nil) est assiégée et persécutée par les musulmans extrémistes, depuis des années.
L’église Saint-Georges de Tanta, frappée dimanche matin par une explosion dénombre 29 fidèles morts et 78 blessés. Plus tard dans la journée, une attaque près de l’église Saint-Marc d’Alexandrie a fait 17 morts et 48 blessés, juste après que le pape copte orthodoxe Tawadros II ait quitté les lieux.
« Un pape de paix dans une Egypte de paix », affiche la campagne de promotion lancée par l’Eglise copte catholique, la visite étant placée notamment sous le signe de la lutte conjointe contre l’extrémisme et le terrorisme.
Pour les coptes d’Egypte, la tragédie est continue depuis des décennies.
« Dans la mesure où les salafistes considèrent les chrétiens comme des impies, ils se font le devoir de les exterminer, juge Mounir Megahed, fondateur de l’association «Les Egyptiens contre la discrimination religieuse ». L’Etat ne luttera pas efficacement contre cette violence tant qu’il témoignera d’une complaisance à l’égard du fondamentalisme musulman. »
Le pouvoir égyptien ne lutte en effet quasi-exclusivement que contre les Frères musulmans et contre Daesh, l’Etat Islamique dans le Sinaï. La défense des coptes n’est pas une préoccupation majeure.
La confiance de la communauté copte envers le régime d’Al-Sissi s’amenuise au fur et à mesure des attentats qui la visent mais aussi des gestes contradictoires du gouvernement. Le vote en août dernier d’une loi jugée discriminatoire sur la construction et la rénovation des églises a particulièrement exacerbé cette rancœur, y compris au sein de l’Eglise officielle pourtant notoirement acquise au régime.
Dans ce contexte sécuritaire et politique, les fidèles craignent que la visite du pape ne se cantonne à des réunions non publiques avec le président Al-Sissi, le grand imam Ahmed El-Tayeb et le pape copte Tawadros II.
La situation des chrétiens du Moyen-Orient est devenue catastrophique. Les deux grands centres sont l’Egypte – on sait ce qu’il en est – et l’autre foyer: la Syrie, le Liban et l’Irak. On sait ce qu’il en est là également. Les chrétiens sont réfugiés au Liban ou protégés par le régime Assad en Syrie. En Irak, ils ont été éradiqués par l’islam.
Il est devenu impossible d’imaginer un retour dans les régions définitivement islamisées du Moyen-Orient, des chrétiens qui y étaient présents depuis le Christ. Quant à l’Europe, elle s’islamise rapidement grâce aux politiques d’accueil de nos gouvernements est de l’Union européenne. Cela n’augure rien de bon pour les décennies à venir.
Source : Le Peuple