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L’ARCA et le CENAREF s’accordent pour lutter contre le blanchiment des capitaux et le terrorisme

 L’ Autorité de régulation et contrôle des assurances (ARCA) et la Cellule nationale des renseignements financiers ( CENAREF) ont signé un protocole d’accord de collaboration en vue de renforcer la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme dans le secteur des assurances en République démocratique du Congo (RDC), indique un communiqué de la cellule de presse de samedi 6 juin 2020.

Le directeur général a i , de l’ARCA , Alain Kabinda et président du conseil d’administration ainsi que le secrétaire exécutif de la CENAREF ont apposé leurs signatures sur le protocole d’accord de collaboration, traduisant ainsi la volonté de deux institutions d’échanger les informations et renseignements, de procéder aux consultations conjointe et à l’échange d’expériences en vue de lutter efficacement contre les flux financiers, illicites issus des activités criminelles au mépris des intérêts de la RDC.

Les experts desdites institution, souligne la source, vont  mettre en  œuvre de mesures préventives dans le secteur des assurances et doter ARCA des outils et mécanismes nécessaires pour la mise en place d’autres mesures institutionnelles devant lui permettre de bien remplir ses missions, de renforcer la transparence dans les transactions financières du secteur des assurances.

Il s’agit en outre de faciliter la coopération internationale qui est un des éléments indispensables à la solidité du secteur des assurances.

Pour le directeur général a i Alain Kabinda , l’abondance, cet accord a l’avantage de sceller la collaboration entre les deux institutions qui ont des convergences des objectifs orientées l’assainissement optimal du secteur financier en RDC en matière de la légalité de l’origine des flux financiers et de la nature des transactions financières.

Il a ajouté que l’accord vient compléter la construction de l’édifice de la mise en place et développement d’un secteur des assurances moderne et dynamique.f

 » Un secteur des assurances libéralisé et epanoui signifie également drainage de nouveaux capitaux par l’épargne et un développement des marchés financiers » , a dit M. Kaninda.

Il soutient par ailleurs que de la libéralisation du secteur des assurances découlerait tout naturellement plusieurs gains économiques du fait de l’emploi généré, du financement additionnel pour les entreprises et la création de valeurs dans le système financier.

Par CR/ACP

Oscar BISIMWA

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