Par Merveille Lundula Dikoma
Réunis dans la salle Kundelungu de l’immeuble de la Territoriale ce jeudi 25 janvier 2024 à Kinshasa, les acteurs de la société civile congolaise ont échangé au cours d’un l’atelier sur le thème : « la cohésion nationale en RDC: rôle et stratégie des organisations de la société civile ».
Le coordonnateur de la Dynamique progressiste de la société civile, Danny Singoma a qualifié ces échanges de rappel des troupes, tout en précisant que ce travail avait été amorcé avant les élections du 20 décembre 2023. Cependant, les nombreuses irrégularités constatées à l’issue de ce scrutin menacent déjà, la stabilité et la cohésion de la nation. Selon le constat fait par ces organisations de la société civile, il était donc question de réfléchir sur différentes pistes de solutions afin de promouvoir l’unité et la cohésion nationale. Tout en prenant acte de l’investiture du président de la République, ces organisations de la société civile pensent que le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a un grand rôle à jouer par son serment constitutionnel. Celui, de promouvoir cette cohésion entre les fils et filles du pays en comptant sur l’accompagnement des acteurs de la société civile disposés à lui apporter leur soutien. Au cours de cet atelier, il était donc question pour les organisations de la société civile de travailler pour évaluer l’état du pays, les causes qui peuvent mettre en péril, la cohésion nationale et œuvrer pour que la paix règne en République Démocratique du Congo. Plusieurs points identifiés comme menace contre la cohésion nationale ont été épinglés notamment, l’issue des élections législatives nationales et provinciales, les discours des haines, la stigmatisation de certains groupes ethniques, la résurgence des forces négatives et la prolifération des groupes armés. Raison pour laquelle, les acteurs de la société civile réfléchissent sur comment se réorganiser pour donner la voix et la force à la société civile afin de lui permettre de peser de tout son poids afin que la cohésion nationale tant caressée soit effective, a affirmé Danny Singoma. » Et aujourd’hui nous sommes en train de chercher les voies et moyens pour rendre plus efficace la société civile à travers ses composantes et ses regroupements. Sur Comment les renforcer davantage, leur donner la voix et agir en tant que société civile et non en tant que composante partisane. La société civile est diverse et nous savons que ces élections nous ont divisées, ont divisé les acteurs et le pays. »a- t- il déploré Et d’ajouter, »Cette division, fait en sorte que chacun y va de sa proposition, et le rôle de la société civile est de rassembler ceux qui convergent. Pour promouvoir la cohésion nationale, il faut aussi une cohésion au sein de la société civile tout en sachant qu’il existe des divergences, mais essayer de trouver, les points de convergence, l’un des points de convergence est que tout le monde accepte que Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est reconnu comme président de la République et qu’ il a été investi. »S’agissant des élections législatives, en républicain Danny Singoma a souligné le fait que la cour constitutionnelle n’a pas encore tranché sur les contentieux en cours. » Je pense que nous ne sommes pas des politiciens, nous ne sommes pas des partisans, nous sommes des acteurs qui militons pour un État de droit et la bonne gouvernance, si nous croyons à la cour constitutionnelle, nous devons l’accompagner jusqu’à la fin et c’est à nous de travailler sur des réformes qui doivent aussi concerner la cour constitutionnelle et d’autres institutions, nous souhaitons que haute cour dise le droit en toute impartialité. »a dégagé Danny SingomaAvant de poursuivre: »En outre, pour renforcer la cohésion nationale, les organisations de la société civile estiment, qu’ils devraient d’abord se renforcer en tant que société civile et mener des actions dont, la sensibilisation communautaire pour un vivre en harmonie inévitable, des réformes institutionnelles, des lois et autres approches pour que nous puissions arriver effectivement à une autopsie de la situation actuelle, à travers les concertations, les forums et les dialogues, avec les institutions ou entre communautés afin d’arriver effectivement à cette cohésion » À noter que cet atelier est une contribution non de moindre à l’accompagnement des efforts du président de la République, Félix Tshisekedi dans la recherche de la paix et la cohésion nationale.