Le groupe thématique gouvernance et sécurité du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga a enregistré plus de quatre mille quatre cents cas d’actes criminels dont près de 100 morts enregistrés dans les villes de Lubumbashi, Likasi et Kasumbalesa de janvier à Juillet 2020.
Ce bilan a été porté à la connaissance du public vendredi 28 août 2020 au cours d’une séance de restitution organisée par cette structure citoyenne. C’était en présence du représentant de l’autorité provinciale.
Sont pointés du doigt les hommes en uniformes de la police et de l’armée non identifiés.
« Nous avons enregistré 4417 cas allant de vol simple au vol avec armes. La ville de Lubumbashi avec 2978, Kasumbalesa, avec 916 cas. Le reste est disséminé dans d’autres villes. 75% des cas sont les personnes en armes et en uniformes de la police et de l’armée non autrement identifiés et les 20% c’est pour la population civile. Il y a une partie des enfants en conflits avec la loi et les adolescents qui constituent aussi les 5 % de ces crimes-là. Il y a 96 morts. Les 96 cas c’est Lubumbashi, Kasumbalesa et Likasi », a détaillé Bertin Tshoz de la thématique Gouvernance et sécurité du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga.
Il fait des recommandations suivantes :
« Aujourd’hui dans le contexte où nous sommes il faut qu’on forme des unités spécialisées pour faire face aux bandits et aux criminels. Il y a une intense circulation des armes au niveau de la ville de Lubumbashi. Au niveau de l’équipe de la coordination de récupération des armes légères et petits calibres nous sommes en train de voir comment nous pouvons travailler avec ces gens-là, dans la sensibilisation et que cette structure officielle puisse commencer à récupérer ces armes ».
Par RO