Des voix s’élèvent de plus en plus pour plaider en faveur d’une libération provisoire du Directeur de cabinet du Président Félix Tshisekedi, « qui souffre des complications respiratoires et de cardiopathie », en vue de son évacuation de toute urgence à l’étranger pour des soins appropriés.
Dans une interview accordée à un média de la place, Me Kabengele, avocat du président national de l’Union pour la nation congolaise explique que « si nous demandons la liberté provisoire, c’est pour qu’il soit à même de se défendre à égalité d’armes avec le ministère public ».
Il révèle que « ça fait bientôt 2 mois qu’il n’a pas de contacts avec ses avocats conseils et le conseil ne pouvait pas se poursuivre en cet état », pointe-t-il.
« Toutes les demandes de liberté provisoire (rejetées) que nous avons formulées, c’était pour amener les juges à considérer cet état de santé. Curieusement, nous avons été buté à un refus non justifié juridiquement », regrette Me Kabengele.
L’homme de toge précise que Vital Kamerhe « n’a pas intérêt d’aller en dehors du pays pour fuir ses responsabilités pénales. Il a tout intérêt de laver son image ternie par les poursuites arbitrairement engagées contre lui. Qu’il soit dans la lune ou dans n’importe quel lieu, Vital Kamerhe a le droit de comparaître. Je dis droit pas l’obligation », assure Jean-Marie Kabengele, avocat du Président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) et, lequel a, ces dernières heures, « frôlé le pire », selon son entourage.
Condamné à 20 ans des travaux forcés et à 10 ans d’inéligibilité « pour détournement des deniers publics » dans le cadre de l’exécution des travaux du programme d’urgence de 100 jours du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe, qui a fait appel de sa condamnation, a été transféré dans un centre de santé pour des soins médicaux appropriés.