* Au patron de la Sécurité, Gilbert Kankonde, il a été demandé de veiller strictement à l’inviolabilité du siège du Parlement et à la sécurité des personnes et de leurs biens.
Après les manifestations violentes des 23 et 24 juin 2020 aux abords du Palais du peuple et dans certains quartiers de Kinshasa, le chef du gouvernement central, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, a instruit le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et sécurité, Gilbert Kankonde et son collègue de la Justice et Garde des sceaux, Célestin Tunda Ya Kasende, de veiller à l’inviolabilité du Palais du peuple, siège du Parlement. C’était au cours d’une séance de travail qu’il a présidée jeudi 25 juin 2020 dans son cabinet avec les différentes personnalités concernées.
Le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité, Gilbert Kankonde, a été instruit » de veiller, de manière permanente, à l’inviolabilité du siège du Parlement et à la sécurité des personnes et des biens, de traquer et de mettre aux arrêtes les auteurs de ces actes de vandalisme ».Quant à son collègue de la Justice et Garde des sceaux, Célestin Tunda Ya Kasende, il lui a été donné l’ordre » d’organiser des poursuites judiciaires à charge des personnes déjà appréhendées et de tous ceux qui seront identifiés comme ayant participé à ces événements jugés inqualifiables, inadmissibles et intolérables dans un pays qui se veut respectueux des droits de l’homme. » SITUATION INADMISSIBLE… « Par la voix de son porte-parole, Albert Lieke Milay, le Premier ministre a condamné ces événements qui se sont produits pendant deux jours consécutifs dans le périmètre du siège du Parlement.Pour Sylvestre Ilunga, cette situation est inadmissible dans un Etat qui se veut de droit. « Il est intolérable qu’un groupe de personnes, sans qualité clairement définie, s’érige en une force négative et tente d’imposer son diktat, en foulant aux pieds les lois de la République, au risque d’entraîner la Nation dans des conflits intercommunautaires sanglants », déclare le chef de l’Exécutif qui a fustigé le fait que ces manifestations se soient déroulées en période d’état d’urgence sanitaire décrétée par le Chef de l’Etat. » Cette situation est d’autant plus intolérable que ces manifestations se déroulent en période d’état d’urgence décrétée par le Président de la République, chef de l’Etat, lequel interdit notamment le rassemblement de plus de 20 personnes dans des lieux publics ».
Sylvestre Ilunga Ilunkamba rappelle que durant deux jours, des groupes de personnes se déplaçant à motos, ont tenté de prendre d’assaut le Palais du peuple, siège du Parlement de la République, créant du désordre et empêchant les élus légitimes du peuple de se consacrer au travail pour lequel ils ont été élus.
Par Kléber KUNGU (FDA)