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UPN: des scandaleux mensonges pour discréditer l’Université et son Recteur

Un article paru le week-end dernier dans un journal peu connu de la place, porte à charge du Recteur Masamba, de l’Université pédagogique Nationale tous les péchés d’Israël. Le montage d’un scandale imaginaire qui porte à lui seul les germes de sa propre destruction par les élucubrations infantiles qu’il comporte.

La critique est aisée, mais l’art est difficile, dit-on. Il est très facile d’accuser gratuitement, faut-il pourtant soutenir lesdites accusations par des preuves tangibles. Cet article traduit l’agitation en cours aujourd’hui à l’ESU, suite aux bruits en cours sur la mise en place des autorités académiques au sein des établissements de l’ESU. Pour se positionner, des gens fabriquent des histoires, espérant se frayer une place au soleil, comme dans un film où tous les coups sont permis.

Selon nos sources, l’histoire de transfert du faux Chef des travaux n’a rien à voir avec le Recteur de l’UPN. Il s’agit d’un dossier où le Professeur Lukombo, alors Conseiller académique du Recteur n’avait pas pris soin de vérifier l’authenticité des documents fournis par le demandeur du transfert. Une légèreté coupable qui a coûté à Lukombo son poste. Cette affaire date de novembre 2019. Après enquête, le Professeur Lukombo a été suspendu de son poste de Conseiller académique du Recteur pour “faute lourde” et une action disciplinaire a été ouverte à son encontre depuis le mois de mars 2020.

L’histoire d’engagement des D6 et des Gradués comme Assistants est une pure fiction. Une intox. “Que l’auteur de ce chiffon fournisse les noms de ces D6 et de ces Gradués engagés par le Recteur de l’UPN. Il ne suffit pas seulement d’accuser. Il faut prouver. L’auteur oublie toutefois que, le Vade mecum de l’ESU autorise l’engagement des Gradués comme chargés des pratiques professionnelles. Aussi, pour être engagé comme Assistant, les textes qui régissent le Secteur de l’ESU exigent du Candidat, d’avoir obtenu au moins une Distribution dans son parcours académique. Les textes ne précisent pas l’établissement de provenance”, souligne un membre du corps professoral qui a requis l’anonymat.

C’est le moment pour les acteurs du secteur académique congolais de reconnaître que les universités privées peuvent former aussi mieux que certaines universités publiques. D’ailleurs, plusieurs classements mettent au devant de la scène l’UCC, l’UEA, ULPGL, l’UPC, l’UCB, Bel Campus… Qui ignore que l’ISIPA est le leader de la formation en Informatique en RDC ?

Il est aussi important de rappeler la procédure de nominations qui ne relèvent d’un pouvoir exclusif du Recteur. Ce sont les départements qui en expriment le besoin, reçoivent les dossiers, les traitent au conseil de département, puis les transmettent au conseil de faculté, et ce dernier les transmets au secrétariat général académique. Le Secrétaire général académique les transmet à son tour au recteur pour nomination.

Le Recteur Masamba Simon tribaliste ? S’il y a un Recteur ouvert, depuis que l’UPN est devenue université en février 2005, c’est le Professeur Masamba Nkazi Angani Simon. Un homme discipliné, humble et honnête. Son Directeur de Cabinet est Luba du Kasaï, son Conseiller en Communion est de l’Equateur, son Chargé des Missions est Mubembe de Fizi, son Chef du secrétariat est Muluba, son Conseiller Technique est du Sud Kivu… L’actuel Recteur de l’UPN est le premier à avoir nommé des autorités décannales en tenant compte de la géopolitique nationale. Pour la première fois, l’UPN a un Doyen originaire du Maniema. Impensable il ya de cela quelques années. Accuser le Recteur Masamba Simon de tribalisme relève de la malhonnêteté.

Les vendeurs du vent évoquent aussi l’affaire du contrôle des nouveaux Assistants n’avait pas été discuté en Comité de Gestion. Or, aucune initiative ne peut provenir d’un membre isolé du Comité de Gestion, sans recueillir l’avis de ses pairs. Quoi de plus normal pour un Recteur de s’assurer que chaque initiative requiert l’avis de tous les 4 membres du Comité de Gestion ?
La destruction des universités congolaises est une œuvre de longue date et l’UPN n’en constitue nullement le pire exemple. L’UPN vient de loin. Le Recteur Masamba Simon a trouvé cette institution dans un état pitoyable: Cogit impayé depuis des mois, des dettes de millions de dollars dont on ne connait pas la destination, des chantiers inachevés, des contrats suicidaires qui ne profitent pas à la communauté upénienne…

L’initiateur de cet article diffamatoire contre l’université sur laquelle l’opprobre est jetée, semble bien connu du grand monde scientifique de l’UPN. “Il s’agit d’un Professeur de l’UPN, candidat au poste de Recteur. Nous ne pouvons que lui souhaiter bonne chance dans ses démarches”, renchérit un autre professeur.

HÔTE TOI LÀ QUE JE M’Y METTE

Le problème de l’UPN semble être celui du hôte toi là que je m’y mette. Déjà 5 jours après sa nomination, un autre tract rapportait que le recteur Masamba avait détourné 85.000$, alors qu’il n’avait pas encore la signature. Les mêmes langues ont fait état du détournement d’une somme 350.000$, sans en fournirla moindre preuve. Il n’est donc pas étonnant que ces spécialistes en vente en détail du vent d’azur se complaisent à raconter des salades à l’annonce de nouvelles mises en place à l’ESU.

Concernant les engagements dont on parle, le prof Masamba a trouvé plus de 800 assistants engagés par ses prédécesseurs, disposant des décisions et des notifications mais sans numéros matricules et sans accès à quelque prime que ce soit. (Cogit, salaire de base, prime institutionnelle). Étant donné que parmi ces assistants lésés il y a en qui remplissaient les critères et d’autres non, il fallait donc en récupérer quelques uns. Accuser le recteur d’engagement abusif pour avoir résolu des situations laissées par ses prédécesseurs, relève de la mauvaise foi.

“Dans des pays qui se respectent, le professeur Massamba devrait mériter des félicitations pour avoir stabilisé et humanisé l’UPN”, regrette un vieux chef des travaux.

Et de renchérir “grâce à l’esprit managérial du recteur Masamba, les cours se donnent normalement, plusieurs départements ont terminé les enseignements, la grève est terminée, et l’UPN se prépare à organiser les examens de fin d’année conformément au calendrier proposé par le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire. À l’heure où nous parlons, la prime de COGIT est en train d’être payée”.

C’est donc clair que l’Université pédagogique Nationale souffre de ses hommes. La politique du hôte toi là que je m’y mette s’y est enracinée. L’on croit devenir recteur par la supercherie, les montages grossiers et la manipulation.

Mais, tant le Ministre de l’ESU que le Président de la République, nul n’est bête pour se laisser manipuler par ces pêcheurs en eaux troubles. Les luttes de positionnement à l’ESU n’ont pas fini de nous surprendre. “Bonne chance aux candidats recteur”, ironise un professeur trouve sur place.

Oscar BISIMWA

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