Pour cette première journée, les étudiants des classes terminales de l’UPN se sont retrouvés sur le campus mais n’ont pas étudié. Certains discutaient devant les auditoires et les autres à l’intérieurs selon leurs facultés et département respectifs au moment où les professeurs et le personnel scientifiques entamaient leur grève.
Seuls les étudiants de deuxième licence relations internationales, en ce premier jour, ont étudiés. Un professeur qui dispensait le cours, a expliqué qu’il s’agissait du dernier chapitre pour terminer son programme avant de retourner chez lui en Europe.
Il a déclare être solidaire avec l’Association des professeurs de l’Université Pédagogique Nationale, (APUPN) et l’Association des Cadres Scientifiques (ACS) qui sont en grève.
Ces deux associations exigent du gouvernement de la république, le paiement des manques à gagner de leurs salaires de 2018 à 2020 avant de reprendre les cours.
A l’entrée du campus de l’UPN, les gestes barrières pour lutter contre la contamination et propagation de la Covid-19 sont aussi respectés.
La police universitaire, en outre, exige le port obligatoire de masque. Elle prélève également la température et exige à tout le monde de se laver les mains à l’eau et au savon avant d’autoriser tout accès sur le site universitaire.s Professeurs, chef de travaux et assistants revendiquent ce qu’ils appellent le « manque-à-gagner » de leurs salaires de 2018 à 2020. Une différence de leur rémunération née de la disparité du taux de change appliqué pour le calcul des salaires.
CR/RO