Le Mouvement d’élites pour la Démocratie et le vrai changement (MDVC) rappelle à l’opinion nationale et internationale que, conformément à la volonté des textes légaux régissant l’opposition,la loi n° 07/008 du 4 décembre 2007, spécialement à son article 2, dispose que l’opposition politique est soit parlementaire ou extraparlementaire”.
Le MDVC conseille ses pairs de l’opposition et leur propose la clé de répartition suivante:
*Si le porte parole de l’opposition appartiendra à l’opposition parlementaire, le tout premier poste clé de l’opposition au bureau de la CENI appartiendrait à l’opposition extraparlementaire*.
En effet, la réforme de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) demeure un débat permanent en République démocratique du Congo. Depuis 2006, cycle électoral après cycle électoral, les différents scrutins organisés n’ont pas permis de mettre fin à la crise récurrente de légitimité. Ce qui était pourtant l’engagement des acteurs politiques et sociaux à Sun City au début des années 2000. Près de vingt ans plus tard, le pays se trouve toujours en quête de mécanismes pouvant garantir des élections crédibles.
La question de la réforme de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) est ainsi au cœur des préoccupations dans la perspective des élections prévues en 2023. D’ailleurs, ce sujet est souvent revenu dans les échanges entre le président Félix Tshisekedi et ses différents invités dans le cadre des consultations présidentielles initiées fin 2020. Certaines voix, surtout au sein des organisations de la société civile, appellent même à une dépolitisation totale de la Ceni pour mettre en place un organe.
*COMPOSITION DES MEMBRES DE LA CENI, LE « MDVC » LANCE UN APPEL AU RESPECT DE LA LOI PORTANT STATUT DE L’OPPOSITION POLITIQUE*
Suivant l’évolution du débat sur les réformes électorales au niveau de commission compétente au parlement, dans son volet composition de la CENI, il se pourrait que ces reformes retiennent le quota de l’opposition dans cette institution importante d’appui à la démocratie.
A cet titre, *le Mouvement d’élites pour la Démocratie et le vrai changement*, MDVC en sigle, rappelle l’opinion tant nationale qu’internationale, que conformément à la volonté des textes légaux régissant l’opposition, en l’occurrence *la loi n° 07/008 du 4 décembre 2007* spécialement à son article 2, dispose que * » l’opposition politique est soit parlementaire ou extraparlementaire”•*
De ce fait, le MDVC, un des principaux partis politiques phares de l’opposition extraparlementaire exige, que cette loi soit respectée sans atermoiement. C’est aussi ça l’esprit et la volonté d’un État des droits qui reste dans la droite ligne du respect strict des textes régissant et réglementant la société.
Dans cette approche, le MDVC rappelle, que dans la configuration actuelle, le FCC et Lamuka (aile Fayulu) sont tous de l’opposition parlementaire car ayant des représentations au parlement; (et voir même dans les institutions selon le cas).
Quant au MDVC, il est bien connu de tous, que pour avoir été créé après les élections de 2018, il n’a pas des représentations ni au parlement, moins encore dans d’autres institutions. Ce qui place d’office ce grand parti politique jouissant de son autonomie politique à l’opposition extraparlementaire car n’appartenant non plus à l’Union sacrée.
En conséquence, l’opposition devra ainsi, rassembler tout ce qui lui revient en général, y compris le porte parole de l’opposition afin de mieux gérer les ambitions.
De ce qui précède, le MDVC conseille ses pairs de l’opposition et leur propose la clé de répartition suivante:
*Si le porte parole de l’opposition appartiendra à l’opposition parlementaire, le tout premier poste clé de l’opposition au bureau de la CENI appartiendrait à l’opposition extraparlementaire*. Cela aura été juste, et justice aura été faite pour la beauté d’un État des droits respectueux des textes et des principes.
Dans ce contexte, le MDVC demande aux institutions de la République de tout mettre en œuvre pour prendre en considération cette approche afin d’asseoir l’équité, gage aussi d’un état juste respectueux des valeurs et des textes légaux.
Le MDVC attend donc avec attention, l’aboutissement en douceur des discussions des reformes au parlement afin d’en comprendre les conclusions finales pour bien orienter son action. Il encourage par ailleurs, l’accélération desdites reformes aux fins d’éviter tout glissement qui conduirait le pays dans les désagréments suite à la contradiction de sa constitution en ce qui est du délai constitutionnel de la convocation des scrutins, de la durée du mandat du Président de la République ainsi que des autres élus n’ayant constitutionnellement obtenu qu’un mandat de cinq ans; avec toutes les conséquences que cela aurait sur la consolidation de la démocratie naissante en République Démocratique du Congo.
Le bureau de l’Assemblée nationale ainsi que d’autres animateurs des institutions sont prévenus quant à ce.
*Pour le MDVC*
*Le Bureau politique