Par la Rédaction
Au cours d’une conférence de presse animée ce lundi 18 juillet à sa résidence principale de Kinshasa/Limete, Jean-Marc Kabund, député national et ex président a.i. de l’UDPS, a peint un tableau sombre de l’actuel pouvoir du président Félix Tshisekedi.
Confirmant ainsi son divorce total d’avec son ancien parti politique, l’UDPS, il annonce la prochaine sortie officielle de son propre parti nouvellement créé et dénommé ” Alliance pour le Changement”. Pour Kabund, l’armée et la police sont abandonnées par le régime. Le pays et le peuple sont exposés. Tout en dénonçant les manœuvres du régime qui s’active à bloquer l’enregistrement de son parti politique, l’ancien secrétaire général de l’UDPS a lancé un appel au peuple de se mobiliser pour barrer la route au régime au pouvoir des “irresponsables jouisseurs”. ” Leur manœuvre ne passera pas ! Je m’engage à affronter, à côté du peuple, cette machination où l’on assiste à la reprise petit à petit de la dictature monarchique d’une classe mafieuse d’applaudisseurs !”, a-t-il appuyé.
Pour Kabund, le régime actuel prépare le glissement et la fraude massive aux prochaines élections à cause de son bilan qui est largement négatif.
Au cours de son face-à-face avec les journalistes, Jean-Marc Kabund affirme avoir “essayé en vain de rappeler à l’ordre, jour et nuit, Félix Tshisekedi sur les dérives du régime”. “Les caisses de l’État saignent jour et nuit, alors que les promesses de Félix Tshisekedi restent irréalisables”. Il dénonce aussi les mensonges, la manipulation, le détournement, etc. ” Tous les échecs constatés sont la faute des autres”, a-t-il regretté.
Dans des termes très durs, Kabund a dénoncé l’absence d’une vision claire et d’un leadership convaincant dans le chef de Félix Tshisekedi dont le régime est caractérisé par “l’incompétence notoire, la megestion et la jouissance”.
Ancien Secrétaire Général de l’union pour la Démocratie et le progrès social (UDPS) dont il a exercé les fonctions de président intérimaire après l’élection de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême en 2018, Jean-Marc Kabund a été forcé de démissionner de son poste de 1er Vice-président de l’assemblée nationale et du parti présidentiel, après plusieurs incidents dont le dernier en date est celui d’avoir ordonné à sa garde de passer à tabac un garde présidentiel.
