En République démocratique du Congo, l’extension du barrage Grand-Inga, dans la région de Boma (ouest du pays), pourrait enfin voir le jour. Le partenaire retenu pour ce projet estimé à 80 milliards de dollars (US) pourrait être un magnat de l’industrie minière australienne, Andrew Forrest, qui après avoir fait fortune en exploitant du minerai de fer, veut devenir un géant de l’énergie verte.
À terme, il pourrait s’agir du plus grand projet hydroélectrique au monde, avec une production attendue de 42 000 mégawatts. L’extension du barrage Grand-Inga, à Boma, a été confiée à un milliardaire australien, Andrew Forrest et son groupe Fortescue Metals, qui compte investir 80 milliards de dollars sur ce projet, qui prévoit également la construction d’un port et d’unités de production d’hydrogène et d’ammoniaque verts.
100 gigawatts d’électricité verte
Le groupe Fortescue, qui veut devenir un champion des énergies vertes en Afrique, a également annoncé qu’il finançait des projets similaires au Kenya et en Éthiopie, portant son investissement total sur le continent à plus de 100 milliards de dollars. L’objectif, produire à l’avenir plus de 100 gigawatts d’électricité verte, qui pourrait ensuite être exportée sur les marchés européens.
Ce projet de barrage sur le fleuve Congo, le deuxième plus grand d’Afrique, s’il suscite de vives inquiétudes sur le plan environnemental, a aussi le potentiel de couvrir la quasi-totalité des besoins énergétiques du continent.
Atteindre la neutralité carbone
Andrew Forrest, pour sa part, est la deuxième personne la plus riche d’Australie. Après avoir fait fortune grâce au minerai de fer, qu’il exploite dans l’ouest du pays, il souhaite désormais pour son groupe atteindre la neutralité carbone d’ici à 2030.
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Par Grégory Plesse (Correspondant de RFI à Sydney)