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RDC : Sindika Dokolo ne peut « pas se taire face à la situation sociopolitique »

Il ne se passe plus un jour sans que Sindika Dokolo, le fils de l’ancien homme d’affaires congolais Augustin Dokolo, mais surtout beau-fils de Dos Santos, le président angolais, ne fasse une déclaration sur la situation politique qui prévaut

en République Démocratique du Congo (RDC). Sur son compte twitter, il dévoile ce que d’aucuns qualifient déjà de son projet politique. Décryptage.

Bien qu’il soit soupçonné d’avoir des ambitions politiques en RDC, Sindika Dokolo se cache derrière l’argument selon lequel en tant que Congolais, il ne peut pas se taire face à la situation sociopolitique que vit son pays. Mais plus il fait des déclarations sur la RDC, plus des analystes politiques décryptent dans ses différents messages, ses intentions (cachées) de jouer un rôle politique directement ou indirectement dans les jours qui viennent dans le pays de son père.

Ainsi, dans un message posté sur son compte twitter, Sindika Dokolo rappelle qu’il reste six mois avant l’organisation des élections présidentielle et législatives prévues en décembre. « Il reste six mois. Le leadership est important, mais le principal est de faire un plan de conscientisation citoyenne de l’opinion », peut-on lire sur le compte twitter du beau-fils de Dos Santos.

Se regrouper autour d’un idéal

A ceux qui lui posent la question de savoir comment cela se fera en pratique, Sindika Dokolo donne la réponse suivante : « Il faut partager en masse un discours citoyen plutôt qu’un discours partisan ». Dans la foulée, il exhorte les acteurs politiques congolais qui croient au même idéal que lui « de se regrouper autour d’un idéal que derrière un individu ».

Sur ce point, l’homme d’affaires semble prendre à contrepied les animateurs du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement (Rassop). Cette plate-forme – créée en juin 2016 en Belgique – s’identifiait à son géniteur Etienne Tshisekedi. Aujourd’hui elle est conduite par son fils Félix Tshisekedi. Proche politiquement de ce regroupement, Sindika Dokolo ne serait pas chaud de parler plus individus que des idées.

Quid de l’avenir du Rassemblement ?

Si jamais l’idée de Sindika Dokolo de monter un grand regroupement pour mener la lutte contre le camp Kabila se concrétiserait, d’aucuns veulent connaître le mode opératoire de cette structure. Qui est en sera le chef ou le porte-parole du moment où lui ne souhaite qu’on parle individu ? En plus, si jamais son idée était prise en compte avec ses partenaires qui militent au pays, que deviendra le Rassemblement dirigé le duo Félix Tshisekedi – Pierre Lumbi.

Le pouvoir n’est pas dans la rue

Au même qu’il appelle les acteurs congolais à se regrouper, Sindika Dokolo attire l’attention de ses pairs en ce termes : « Le pouvoir n’est pas dans la rue et il ne faut pas rêver », souligne-t-il, avant d’indiquer que «tous ceux qui ont sous-estimé Joseph Kabila l’ont payé cher ». Sur ce faire, le beau-fils de Dos Santos croit « qu’il va falloir l’affronter ».

Comment le faire ? « Recourir à la violence serait précisément sous-estimer le pouvoir », nuance Sindika Dokolo. Pour lui, « la seule vraie force est le ras de marée populaire ». Pour ce faire, « il faut se regrouper », suggère-t-il.

Sindika Dokolo, coté proche d’Olivier Kamitatu et de Moïse Katumbi, a parlé et proposé. Question : comment vont réagir les animateurs du Rassemblement dirigé par Félix Tshisekedi ?

Source : Congo Nouveau.

admin

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