Le président sud-africain Jacob Zuma a exprimé dimanche 15 octobre 2017 à Kinshasa son « soutien au processus électoral en cours en République démocratique du Congo » après une rencontre avec son homologue congolais Joseph Kabila, a annoncé la présidence congolaise, alors que l’opposition en RDC accuse le président Kabila de vouloir se maintenir au pouvoir par tous les moyens.
« Les deux chefs d’Etat ont réaffirmé leur détermination à consolider les acquis de la démocratie, de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité en faveur des peuples de la région », ajoute le communiqué de la présidence avant un sommet des chefs d’Etat sur la sécurité dans la région des Grands Lacs prévue jeudi à Brazzaville.
Le chef de l’opposition congolaise, Félix Tshisekedi, a qualfiié de « forfaiture » cette semaine l’annonce du président de la Commission électorale, Corneille Nangaa, selon laquelle il n’y aurait pas d’élection avant 2019 pour la succession de M. Kabila.
- Kabila et son « serviteur » Nangaa ont « déclaré la guerre au peuple congolais », selon M. Tshisekedi dont la coalition veut une « transition sans Kabila » après le 31 décembre.
Le second mandat de M. Kabila a pris fin le 20 décembre 2016. La Constitution ne lui permet pas de se représenter, mais l’autorise à rester au pouvoir jusqu’à l’installation d’un président élu.
Un accord pouvoir-opposition du 31 décembre 2016 prévoyait des élections au plus tard en décembre 2017, délai qu’il est désormais impossible de tenir.
Les autorités promettent depuis plusieurs semaine la publication d’un calendrier électoral, alors qu’une réunion d’évaluation du processus électoral se tient à Kinshasa jusqu’à mercredi.
AFP/CR