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RDC-Provinciales : ouverture de 171 Bureaux de réception et retraitement des candidatures

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a ouvert dimanche 24 juin 2018 en République démocratique du Congo (RDC) 171 Bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC) pour les élections provinciales dont  6 dans la ville de Kinshasa.

 

Ces bureaux ont pour rôle principal notamment, de traiter les formulaires de dépôt des candidatures et d’enregistrer les dossiers.

 

Le siège du secrétariat exécutif provincial de la ville de Kinshasa, tout comme les autres  bureaux de traitement  des candidatures en provinces resteront ouverts pendant 15 jours, soit du 24 juin au 8 juillet 2018.

 

Polémique autour de la convocation du corps électoral par la Céni

 

En RDC, la Commission électorale nationale indépendante (la Céni) a officiellement convoqué le corps électoral depuis samedi 23 juin 2018. Un signe pour tous ceux qui doutaient, selon elle, que les scrutins auront bel et bien lieu à la date prévue. Le Comité laïc de coordination en a appelé à l’Union africaine, en estimant que les conditions d’organisation de ces élections conduisent le pays tout droit vers une catastrophe.

En RDC, le Comité laïc de coordination est inquiet après la convocation du corps électoral par la Commission électorale nationale indépendante. Le CLC est préoccupé par le maintien du calendrier électoral, mais il dénonce aussi les conditions d’organisation des élections qui mènent le pays vers le chaos selon lui.

 

Le Comité laïc en appelle à l’Union africaine, nous explique l’un de ses membres le professeur Isidore Ndywal : « Nous pensons qu’il est temps que l’Union africaine puisse prendre ses responsabilités pour aider la population congolaise à en finir avec ce processus électoral. Je voudrais bien rappeler que le fichier électoral est contestable – et c’est l’audit de l’OIF qui le dit –, la liste des partis politiques admis à la compétition est contestée. Les modalités mêmes des élections demeurent tout à fait floues, dans la mesure où il n’y a pas de consensus sur l’utilisation de la machine à voter que l’instance électorale tient absolument à imposer à une population qui n’en veut pas. Tout cela se passe dans un contexte de tension élevée. Nous nous rendons compte que nous allons vers le chaos. Le chaos du pays, mais également – et nous le regrettons d’avance -, le chaos de la région ».

 

Pour Patrick Nkanga, le rapporteur du bureau politique du parti présidentiel, le PPRD, ces inquiétudes n’ont pas lieu d’être : « L’opposition a toujours eu une constante habitude: celle d’être dans une prédisposition contestataire des élections avant que les élections n’aient même eu lieu. Aujourd’hui, on va peut-être évoquer la machine à voter. Mais pendant les élections qui ont eu lieu en 2006 et 2011, la machine à voter n’existait pas. Les experts de l’OIF ont décelé certaines défaillances, ce qui est tout à fait normal. Et je pense que la Céni, à travers son président, a eu à dire qu’ils allaient prendre en compte certaines remarques pour les corriger. Mais d’entrée de jeu, il faut signaler que le fichier aujourd’hui semble inclusif, actualisé, et à même d’être utilisé pour les futures élections ».

 

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admin

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