Ève Bazaiba, alors député national, lors de la commémoration du 12ème anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de Sécurité de Nations Unies le 29/10/2012 à Kinshasa.
Plus de 400 personnes présentent des cas de diarrhée à la suite de la pollution de rivières Tshikapa et Kasaï, a révélé mardi 17 août 2021 le vice-Premier ministre en charge de l’Environnement, Mme Ève Bazaiba. Des échantillons ont été prélevés au moins deux fois et après analyse, selon elle, les premiers éléments montrent clairement qu’il s’agit des substances qui ont contaminé les eaux et qui en absorbent l’oxygène.
Cette situation justifie la mort des êtres vivants aquatiques, dont les poissons et les hippopotames à Ilebo. La ministre de l’Environnement a livré ces informations après la séance de travail avec le Premier ministre le mardi 17 août 2021.
Pour le Gouvernement, l’heure est désormais à la chercher des solutions pour limiter les dégâts et porter assistance à tous les riverains victimes de cette pollution.
Depuis le début du mois d’août 2021, les populations riveraines du bassin de la rivière Kasaï, précisément le long des rivières Tshikapa et Kasaï, vivent une catastrophe environnementale et humaine d’une ampleur incalculable, rappelle le bulletin du Centre de recherche en ressources en eau du Bassin du Congo (CRREBaC).
Cette catastrophe serait due à la pollution de ces rivières à la suite des activités minières en amont du bassin versant de la rivière Tshikapa dans la partie angolaise. Il s’agirait des complexes miniers de Luo, Camatchia-Camagico et Katoka.
Avec RO