La question de la nationalité pour être présidentiable à la future élection présidentielle refait.
Ancien candidat à la présidentielle de 2018, Noël Tshiani propose la loi selon laquelle «ne peut être candidat président de la République que celui qui est né de père et mère congolais ».
Cette initiative, divise la classe politique, la société civile mais aussi les forces vives.
L’Ensemble pour la République se voit directement ciblé par cette idée et n’hésite pas de dénoncer une main noire du parti présidentiel derrière l’ancien fonctionnaire de la Banque mondiale.
Contacté par CAS-INFO, pour avoir la position du parti de Tshisekedi sur cette question, le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, affirme haut et fort que « son parti n’est pas intéressé par ce débat« .
Il nuance que « Ce n’est pas parce que l’UDPS dirige le pays qu’elle va empêcher à tout Congolais de réfléchir non? Ce n’est pas ça notre objectif« .
« Au moment où nous à l’UDPS on n’a rien dit mais on cherche toujours à nous impliquer dans ce débat là. LUDPS n’est pas concernée et intéressée par ce débat« .
Sous un ton moqueur , ce bras droit de Félix Tshisekedi appelle les principaux débateurs sur ce sujet à ne « pas impliquer l’UDPS » .
« Nous disons que ceci n’est pas d’actualité pour nous. Ce qui nous préoccupe c’est d’aller aux élections en 2023 et c’est ce qui est prioritaire. Pour le reste, les gens peuvent se tirer dessus, dire des choses, c’est leur droit » , insiste-t-il.
La Constitution de la RDC stipule en son article 10 que « la nationalité congolaise est soit d’origine, soit d’acquisition ». Elle est d’origine si l’un ou les deux parents sont Congolais.
Initiateur de cette loi qui est à la base de la polémique, Noël Tshiani veut faire modifier cette disposition.
Par CAS-INFO