Emmanuel Ramazani Chadary assiste au premier séminaire de formation de la ligue des jeunes du PPRD à Kinshasa, le 22/01/2020.
Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) exige, dans un communiqué rendu public le 24 juin 2020, des poursuites à l’encontre des auteurs intellectuels des actes de vandalisme de ce mercredi. Quelques résidences et immeubles appartenant aux responsables du Front commun pour le Congo (FCC) ou proches de cette plateforme ont été saccagés.
« Le PPRD exige des autorités judiciaires d’engager des poursuites à l’encontre des auteurs intellectuels de ces actes ignobles de vandalisme. Le PPRD demande par ailleurs aux responsables du parti dont se réclament les fauteurs des troubles de se désolidariser publiquement des actes et de se déterminer quand à la nécessité de préserver un climat de paix et de concorde dans la pays », note le communiqué.
Emmanuel Ramazani, secrétaire permanent du PPRD qui signe le communiqué interpelle les auteurs de cette violence ;
« Attention, on peut commencer la violence, mais il n’est pas facile de l’arrêter d’un trait. Ce pays appartient à tout le monde ».
Le PPRD rappelle que la RDC est un Etat de droit qui protège les libertés et droits fondamentaux de chaque citoyen notamment la liberté d’opinion, liberté de pensée, liberté d’expression, le droit à la sécurité et à la vie. Il indexe « la fameuse majorité populaire constituée d’une milice ».
« Le PPRD rappelle également que conformément la constitution, l’initiative parlementaire appartient concurremment au gouvernement et aux parlementaires et qu’à ce titre, rien ne permet à un parti politique ni à un individu quelconque de s’opposer par des méthodes de rébellion, de chantage et de manipulation politicienne à l’exercice de ce droit constitutionnellement reconnu et garanti », renseigne le communiqué.
Concernant la coalition au pouvoir, le PPRD réaffirme son engagement à œuvrer pour la paix, l’unité, la concorde nationale et le développement de la RDC.
« Mais si le partenaire en coalition ne veut plus de celle-ci, en ce qui nous concerne et pour la paix, nous allons tirer les conséquences constitutionnelles qui s’imposent, c’est-à-dire, aller tout droit et sans hésitation à a cohabitation », prévient le PPRD.
Par CR/RO