André Lite, ministre des Droits humains, jeudi 12 novembre 2020 à Kinshasa.
Les représentants à Kinshasa des victimes des guerres de Kisangani peuvent maintenant retourner dans leur province (Tshopo).
Après dix mois de leur sit in dans la capitale, le gouvernement a remis 3 000 dollars américains, en plus des titres de voyages, jeudi 12 novembre 2020.
Les représentants à Kinshasa des victimes des guerres de Kisangani sont à onze, dont une fille treize ans, accompagnée de sa maman. Elle a reçu 2000 dollars américains. Selon le ministre des Droits humains, André Lite, le gouvernement s’est engagé à indemniser toutes ses victimes.
Mission accomplie pour les représentants des victimes à Kinshasa, estime Bernard Kalumbula, chef de cette délégation. Après les contacts pris avec le gouvernement, ils promettent de faire la restitution à ceux qui sont à Kisangani.
Pendant dix mois à Kinshasa, cette délégation avait élu domicile à côté de l’immeuble intelligent, siège du gouvernement. Question de faire entendre sa voix, a expliqué André Lite.
Des guerres s’étaient déroulées entre 1999 et 2002 à Kisangani, lors de son occupation par les rebelles du RCD et du MLC. La ville avait été bombardée et des massacres y avaient été perpétrés.
Par exemple, des troupes rwandaises et ougandaises s’étaient aussi affrontées du 5 au 10 juin 2000. Six jours de combats intenses, appelés « guerre de six jours », qui avaient causé environ mille morts et trois mille blessés.
Des combats avaient sinistré une grande partie de la ville de Kisangani, faisant plusieurs victimes : handicapées ou orphelines.
Par RO