Vue sur la centrale Inga 2 depuis le haut du barrage, les conduites à droite, les transformateurs à gauche (SNEL), 2005.
Le gouvernement de la RDC avait reçu un prêt de 82 millions USD d’Exim Bank of India pour l’achèvement des travaux de construction du barrage hydroélectrique de Katende. L’accord entre les deux parties avait été signé en juin 2014 à New Delhi. Cette information, donnée par le quotidien Le Potentiel, avait été confirmée par une source de la Société nationale d’electricité (Snel).
Ce fonds devrait permettre ainsi de relancer le projet Katende qui nécessitait d’un grand financement pour être bouclé.
Selon un document signé par l’ambassadeur de la RDC en Inde, qui avait assisté à la signature de l’accord, Exim Bank attendait du gouvernement congolais l’acceptation de la ligne de crédit à travers un avis juridique pour éviter le retard dans le déroulement des travaux. Ces derniers étaient exécutés par trois sociétés contractantes dont Ail, Bhel et Wapcos.
Selon les échéances arrêtées de commun accord, la remise de l’ouvrage à la RDC devait intervenir avant fin 2016.
La centrale hydroélectrique de Katende devrait être construite sur la rive droite de la Luluwa, à près de 10 km de la mission catholique Bunkond, et environ 70 kilomètres de Kananga, au Kasaï Occidental.
D’une capacité de 64 mégawatts, elle était destinée à desservir les deux provinces du Kasaï en énergie électrique.
Il était prévu la construction de deux lignes pour le transport de l’énergie électrique produite par Katende. La première, longue de 130 Km, reliera Kananga à Mbuji-Mayi en passant par Tshimbulu, chef-lieu du district du Kasaï. Elle va contribuer au renforcement et à la relance du réseau ferroviaire dans l’espace kasaïen.
De seulement 30 Km de long, la deuxième ligne ira de Kananga jusqu’à Bunkonde, une localité du territoire de Dibaya, au Kasaï Occidental.
En 2011, le président de la RDC, Joseph Kabila, avait procédé au lancement des travaux de la construction du barrage de Katende suite à l’accord de financement qui avait a été signé entre la RDC et le gouvernement indien. Le coût global des travaux s’élevait à 280 millions de dollars américains, dont 168 millions à décaisser par l’Inde et 112 millions par la partie congolaise.
Par CR