
Un jour après le discours, dimanche 6 décembre 2020, du président de la République où il met fin à la coalition Cach-FCC et annonce la nomination d’un informateur, son ancien allié réagit. Le FCC crie à l’instauration d’un régime dictatorial.
Le FCC note que ‘’ les conclusions unilatérales que tire le président de la République des consultations, violent gravement la Constitution et servent de prétexte pour liquider, par l’instauration d’un régime dictatorial au service d’un pouvoir personnel, les institutions démocratiquement établies aux termes des dernières élections générales du 30 décembre 2018 ’’ .
Ces conclusions, c’est notamment la nomination prochaine d’un informateur.
‘’ La désignation d’un informateur là où existe un gouvernement de plein exercice, soutenue par une majorité confortable, est une violation flagrante et intentionnelle de la Constitution ‘’, déclare le FCC.
Il soutient que « la Constitution ne reconnait pas au président de la République la compétence de démettre le gouvernement « .
Le FCC rappelle sa majorité de 338 députés sur les 500 que compte l’Assemblée nationale dès la constitution de la coalition à laquelle se sont juste greffés 47 députés du CACH.
« Depuis lors cette majorité a été systématiquement confirmée ‘’, soutient la plateforme de Kabila en citant des exemples.
Mais, ce n’est pas tout. Félix Tshisekedi envisage de dissoudre la chambre basse au cas où il ne parveint pas à obtenir la majorité.
« C’est non seulement falsifier la vérité, mais aussi une tentative de violation grave et intentionnelle de la Constitution« , accuse-t-il.
Pour le FCC, « il n’y a pas de crise persistante entre le gouvernement et l’Assemblée nationale ».
« La menace de la dissolution de l’Assemblée nationale constitue une intimidation qui n’a pas lieu d’être dans une démocratie », dit-il.
Par Alphonse Nekwa (Infobascongo)