C’est avec un grand regret que le député national Bertin Mubonzi dit avoir appris que le Docteur Denis Mukwege, « le premier en Afrique centrale et 11e africain depuis la création du prix Nobel en 1901 à se voir décerner la prestigieuse récompense du prix Nobel de la paix, est devenu la cible d’une campagne d’intimidation, d’attaque et de menaces de mort transmis sur son téléphone portable personnel et dans les réseaux sociaux.
« Ses constants plaidoyers en faveur de la fin de l’impunité pour les crimes internationaux dans la région des grands lacs notamment sa proposition de création d’un tribunal pénal international pour la RDC dérangent les pyromanes des atrocités de l’Est ».
Dans un message de protestation dont une copie est parvenue à congoreformes.com , l’élu de Kinshasa Lukunga demande au gouvernement de sécuriser l’homme qui répare les femmes. « Partants des dispositions de l’article 16 de la constitution sur la sacralité de la personne humaine je fais mien la peine du chef de l’État excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour que le gouvernement assure une protection spéciale à ce digne fils du pays qui fait l’émulation nationale diligemment engage une enquête haddock pour établir les responsabilités et en tirer les conséquences de droit qui s’imposent », écrit le Député national Bertin Mubonzi.
Ce député proche de Vital Kamerhe estime qu’il est du devoir de tous les citoyens congolais de se lever comme un seul homme pour dénoncer ces manœuvres tendant à éliminer l’un des plus grands congolais. « Il se peut que les générations futures disent un jour que nous n’avons jamais atteint les objectifs que nous nous étions fixés. Puissent-ils ne jamais dire à juste titre que nous avons échoué par manque de sensibilité, de foi ou par la volonté de préserver nos intérêts particuliers. Docteur MUKWEGE, Prix nobel de la paix Congolais, mérite une attention particuliere et nos encouragements ».
« Ceci est valable pour tous nos valeureux patriotes qui n’hésitent pas de se sacrifier pour l’interet de la nation Congolaise », conclut-il.
Oscar BISIMWA