Les liens entre la situation politique, le climat sécuritaire, les congrégations religieuses et les tensions identitaires sont forts en République démocratique du Congo (RDC). La publication d’une note situationnelle politique est nécessaire à la compréhension du pluralisme culturel et religieux dans ce pays.
La République démocratique du Congo, pays aux dimensions continentales, s’étend sur environ 2 345 480 kilomètres carrés. À ce jour, elle a une population estimée à près de 100 millions d’habitants répartis en 26 provinces nationales. Le Congo, pays de cocagne, est doté de grandes richesses naturelles infiniment variées et diversifiées sur toute l’étendue du territoire. Néanmoins, son potentiel économique est loin d’être exploité.
. Carte de la RDC
Après plus d’un demi-siècle sous domination coloniale belge, le Congo accède à l’indépendance en juin 1960. Puis, vint une période quasi dictatoriale de 32 ans sous le règne de Joseph Mobutu Sese Seko qui s’achève en mai 1997, avec l’avènement de Laurent Désiré Kabila. Quelques mois après la prise de pouvoir par le régime d’AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo) de Kabila, le pays connaît l’une des crises sécuritaires les plus meurtrières du monde, particulièrement dans la partie Est du territoire.
Crise politique et blocage institutionnel en RDC
Les conséquences de la mort de Laurent Désiré Kabila
L’assassinat de Laurent Désiré Kabila en janvier 2001 dans des circonstances jamais véritablement élucidées, et la désignation de son fils Joseph Kabila comme Chef de l’État ont fortement marqué la première décennie du siècle. Sous le règne de Kabila fils, le pays organise trois cycles électoraux, souvent contestés par l’opposition politique, les forces vives nationales, ou même les confessions religieuses. Ainsi les élections présidentielles de 2006 et de 2011 ont été marquées d’irrégularités et ont posé la question de la légitimité du Président, une question qui suscitera des troubles à l’Est du pays dès 2012. De 2015 à 2017, des interrogations quant à sa volonté de briguer un troisième mandat, contrairement aux dispositions de la Constitution, sont soulevées.
Les élections de 2018 et la naissance de la coalition FCC-CACH
Le dernier cycle électoral de décembre 2018 a abouti à la proclamation par la Commission Électorale Nationale et Indépendante (CENI) de l’élection de Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi (de l’opposition et candidat du CACH – Cap pour le Changement) à la tête de la République.
Plusieurs associations de la société civile, observateurs et commentateurs internationaux considèrent toutefois que son élection serait illégitime, en ce qu’elle résulterait d’un accord avec les partisans du Président Kabila, et qu’un candidat de l’opposition, Martin Fayulu, aurait obtenu nettement plus de suffrages que Félix Tshisekedi. En effet, les élections législatives nationales, provinciales et sénatoriales ont largement plébiscité des candidats issus des rangs du FCC (Front Commun pour le Congo) de l’ancien Président Joseph Kabila. Ce dernier a dirigé le pays pendant 18 ans.
Devant cette situation, les deux présidents (l’ancien – Joseph Kabila et le nouveau – Félix Tshisekedi) concluent un « accord » pour la formation de la coalition FCC-CACH au pouvoir et une gestion concertée des institutions du pays.
La fin de la coalition FCC-CACH
Cependant, une persistance de l’insécurité grandissante à l’Est, le blocage institutionnel prétendument orchestré par le camp des fidèles de Kabila, la situation humanitaire alarmante dans plusieurs régions du pays, la débâcle socioéconomique renforcée par la crise sanitaire liée au covid-19, et la dénonciation du mariage contre nature FCC-CACH (qualification donnée par les fidèles de Tshisekedi et les acteurs de l’opposition politique) marquent la situation politique .
Crise économique, humanitaire et sécuritaire en RDC
Une crise économique persistante
En effet, depuis l’élection de Félix Tshisekedi, la République démocratique du Congo connaît une crise socioéconomique indescriptible. Elle est renforcée par une inflation galopante et une dévaluation de la monnaie nationale de près de 95 % de sa valeur de change depuis 2019 face au dollar américain. Coulé sous le slogan le « peuple d’abord », le projet de société de Félix Tshisekedi peine à répondre aux défis majeurs de sa population. Bien plus, la grogne sociale atteint des proportions inquiétantes. À ce jour, tous les indicateurs socioéconomiques sont au rouge. Plusieurs Congolais dénoncent par ailleurs l’inexpérience, le clientélisme, le patrimonialisme, le détournement des deniers publics, et la mauvaise gestion qui caractérisent le régime actuel.
Crise humanitaire et sanitaire
Sur le plan humanitaire, la situation générale est encore plus qu’alarmante sous le régime de Tshisekedi. Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), la R.D. Congo est restée le théâtre d’une crise humanitaire complexe et multiforme : le pays compte 21,8 millions de personnes en insécurité alimentaire aiguë [1], un triste record mondial. Le nombre de déplacés – 5,2 millions – est le plus élevé d’Afrique. Quelque 529 000 réfugiés originaires des pays voisins, installés parfois depuis de nombreuses années, ne peuvent rentrer chez eux, faute de conditions favorables.
Par ailleurs, le pays est toujours en proie à plusieurs épidémies virales mortelles. Les deux vagues successives de la maladie à virus Ebola (10e et 11e vagues entre 2018 et 2020), la pandémie de covid-19, ou encore la flambée de l’épidémie mortelle de rougeole [2] aggravent davantage la situation du pays.
Une situation sécuritaire inquiétante
D’un point de vue sécuritaire, la prolifération des groupes armés actifs estimés à près de 122 par le Groupe d’Étude sur le Congo (GEC) continue de semer une insécurité prolongée, particulièrement dans la région de l’Est du pays où le BCNUDH [3] a enregistré au moins 2 945 civils tués, dont 553 femmes et 286 enfants au cours de l’année 2020 [4]. Le bilan est plus préoccupant aujourd’hui avec notamment le groupe armé « terroriste » ADF commettant des exactions quotidiennes.
En effet, au mois de mars dernier, le BCNUDH avait alerté sur l’ampleur alarmante des violences dans l’Est de la RDC. Cette agence onusienne a documenté près de 8 000 violations et atteintes aux droits de l’homme en RDC, ce qui représente une moyenne de 659 violations par mois. Ces chiffres sont en hausse de l’ordre de 21 % par rapport à 2019. Selon la même source, cette progression résulte de la détérioration de la situation sécuritaire au Nord et au Sud-Kivu ainsi qu’en Ituri. L’institution y a enregistré l’écrasante majorité (93 %) des violations et atteintes au cours de l’année écoulée.
Une colère alimentée par cette insécurité
La persistance des massacres et l’insécurité à l’Est et dans d’autres provinces du pays (Tanganyika et Kasaï particulièrement) ont conduit plusieurs Congolais à manifester leur colère. Ils protestent contre ce qu’ils qualifient de l’inaction du pouvoir en place et/ou de la MONUSCO [5] pour sécuriser les Congolais de l’Est.
Cette colère s’est traduite par l’organisation de marches récurrentes appelant au boycott de la MONUSCO. Cette dernière est accusée de l’inaction face aux massacres. L’interpellation personnelle de Félix Tshisekedi, ou encore, le soutien des populations de l’Est, victimes des atrocités révèlent également l’ampleur de cette colère.
Tout récemment, le président congolais a annoncé l’arrivée prochaine des troupes militaires kenyanes pour appuyer les forces armées congolaises dans la stabilisation de l’Est du pays. Lors d’une récente visite en France (27 avril 2021), il a également sollicité l’appui d’Emmanuel Macron pour l’aider à éradiquer la présence des forces négatives, à l’est de son pays.
La formation du nouveau gouvernement d’union nationale
En vue de se doter de plus de moyens d’action, le président congolais, après avoir mis fin à l’accord de coalition qui le liait avec l’ancien président Joseph Kabila, a nommé le 15 février 2021 un nouveau Premier ministre en la personne de Jean-Michel Sama Lukonde en remplacement de Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Cette nomination intervient plus de deux mois après l’annonce de rupture de l’alliance avec la majorité FCC lors de son discours du 6 décembre 2020.
Instabilité institutionnelle
Bien avant cette nomination, sur fond de menaces de dissolution de l’Assemblée nationale, dont la majorité était constituée des proches de l’ancien Président Joseph Kabila, le chef de l’État congolais s’était efforcé de rallier une nouvelle majorité parlementaire sous la bannière de l’Union Sacrée pour la Nation (USN). En effet, au terme des consultations politiques initiées par Félix Tshisekedi, plusieurs membres du FCC de Joseph Kabila ont migré vers le camp du président congolais en rejoignant l’Union Sacrée. Ce mouvement écarte par conséquent, tous les caciques du FCC qui étaient successivement à la tête des institutions politiques du pays.
Union sacrée de la nation
Réunis au sein de l’Union Sacrée pour la Nation (USN) [6], les acteurs politiques de la nouvelle majorité ont pris exactement 58 jours (depuis la nomination du Premier ministre) de négociations politiques sur la formation des membres du gouvernement Sama Lukonde.
À en croire le Premier ministre congolais, au-delà du poids politique de chaque membre de l’USN, plusieurs critères ont dicté la nomination des ministres de l’exécutif national. Il s’agit particulièrement de la sensibilité des équilibres sociologiques et l’inclusivité des forces politiques, la participation des femmes ou encore de la jeunesse et la taille réduite du gouvernement. Le 12 avril, Jean-Michel Sama Lukondé publie la liste gouvernementale constituée de 57 membres. Elle est investie à l’Assemblée nationale le 26 avril 2021 avec une quasi-totalité des voix des députés, soit 410 sur 412.
Les multiples défis qui attendent le gouvernement
La tâche qui attend ce gouvernement d’union nationale n’est pas aisée. Ce dernier doit impérativement relever les défis de deux années d’échec du régime de Tshisekedi pour exécuter son programme [7]. Parmi ces défis, il y a notamment la crise socioéconomique qui frappe la quasi-majorité de la population congolaise, la sécurité nationale, ou encore la préparation du processus électoral.
L’état de siège à l’Est de la RDC
Déclaration de l’état de siège
Après l’investiture du gouvernement, le premier signal lancé par le pouvoir concerne la situation sécuritaire de l’Est du pays. En effet, lors du conseil des ministres du vendredi 30 avril dernier, le Chef de l’État a déclaré qu’il était prêt à décréter l’état de siège sur une partie du territoire. Après concertation avec le Premier ministre et les Présidents de deux chambres du parlement, le Président Félix Tshisekedi a décidé d’engager les FARDC dans une vaste opération visant l’éradication totale de l’insécurité dans la partie Est de la RDC. L’état de siège est proclamé le 2 mai 2021 pour une période de trente jours renouvelables. Il concerne particulièrement les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
L’état de siège a pris effet dès le 6 mai. En clair, il s’agit d’un dessaisissement des autorités civiles et de l’élargissement de la compétence des tribunaux militaires. Concrètement, l’autorité militaire prend le contrôle de tous les échelons administratifs, la direction supérieure et la responsabilité de la défense intérieure. Les libertés publiques sont restreintes. Les militaires et policiers appelés à gérer les deux provinces ont été nommés, respectivement gouverneurs et vice-gouverneurs.
Au Nord-Kivu, c’est le général Luboya Nkashama qui est nommé comme gouverneur. Cet officier, originaire de l’espace Kasaï, est un ancien membre de la rébellion du RCD Goma, proche du Rwanda. Il est secondé par le commissaire divisionnaire Alonga Boni Benjamin, qui est un officier de police nationale congolaise. En Ituri, c’est un ancien rebelle aussi qui est nommé, mais il est issu de la rébellion du MLC de l’ancien vice-président et actuel allié de Félix Tshisekedi dans l’Union pour la Nation, Jean-Pierre Bemba. Son vice-gouverneur est le commissaire divisionnaire Ekuka Lipopo.
Des réactions diverses
Les animateurs des institutions du pays, les confessions religieuses et d’autres ont apporté leur soutien à cette mesure. Toutefois, plusieurs voix se sont fait entendre pour exprimer les craintes. Celles-ci sont liées notamment à la gestion de ces provinces pendant la période de siège. En effet, certains pensent que la mesure ne correspond pas au contexte sécuritaire de ces régions. Les rapports internationaux citent plusieurs chefs militaires du commandement de l’armée congolaise comme instigateurs de l’instabilité de l’Est. Cela fait le lit du relent de balkanisation du pays.
D’autres par contre, estiment qu’un dialogue tripartite – population, gouvernement, et MONUSCO est nécessaire. C’est le cas du mouvement citoyen Lucha (Lutte pour le Changement). Cela aurait pour but de régler le problème des officiers criminels ou affairistes et des militaires longtemps en opération.
La plateforme Lamuka [8] dénonce l’amateurisme avéré dans la gestion de l’État et se pose des questions sur le choix délibéré de ne proclamer l’état de siège qu’en Ituri et Nord-Kivu. En effet, les problèmes d’insécurité touchent également les provinces de Sud-Kivu et Tanganyika. Elle redoute que cette mesure ne soit qu’un effet d’annonce.
La question électorale
Dans la perspective de 2023, le tout nouveau gouvernement s’est également fixé l’objectif de préparer le prochain cycle électoral. Elle alimente ainsi annuellement une ligne budgétaire prévue à cet effet.
La nécessité de maintenir le calendrier électoral
Plusieurs forces vives de la nation se sont exprimées sur la nécessité de respecter le cycle électoral de 2023. Elles insistent également sur la nécessité de tenir compte des préalables importants à franchir. Premièrement, la réforme de la CENI. Ensuite, l’audit de gestion de l’ancien Bureau de la CENI. Enfin, la désignation consensuelle de ses nouveaux animateurs. C’est notamment la position de Lamuka. La plupart des organisations de la société civile, dont particulièrement les mouvements citoyens et du groupe G-13 partagent cet avis.
Les partisans de Félix Tshisekedi ont posé la condition du recensement général de la population congolaise avant toute convocation de l’électorat en 2023. Faute de quoi, la classe politique devrait accepter le « glissement » du régime de Tshisekedi au-delà de 2023.
Le plan de recensement de la population
L’ONIP [9] a publié le plan opérationnel de recensement de la population en septembre 2020. L’institution estime le coût total à 350 millions de dollars américains. Le paiement s’étend sur une durée de plus de deux ans, soit jusqu’au mois de décembre 2022. Cependant, le gouvernement congolais avait assuré ne pas avoir les moyens pour le financer. Après nomination du Premier ministre Sama Lukonde, les fidèles du président congolais avaient saisi le bureau de l’Assemblée nationale. Ceci pour qu’elle considère le début du mandat de Félix Tshisekedi après l’investiture du gouvernement, soit à partir d’avril 2021.
Cependant, une rencontre entre les députés membres de l’Union Sacrée et le président congolais a eu lieu. Celui-ci a indiqué à ses hôtes qu’il n’était pas question de reporter les élections de 2023 au motif du recensement général de la population. Il leur a assuré que le gouvernement mettra tout en œuvre pour organiser les élections prévues constitutionnellement en 2023. Néanmoins, il affirme que le gouvernement organisera le recensement. Les partenaires de la RDC [10] se sont également engagés à accompagner le pays pour réussir l’organisation des prochaines élections.
Les autorités religieuses et la volonté de respecter le calendrier électoral
La plateforme des confessions religieuses de la RDC [11] a affirmé qu’elle ne tolèrerait pas le report des élections de 2023. Plusieurs confessions membres de cette plateforme ont tour à tour publié leurs feuilles de route électorales. Elles ont aussi appelé les candidats au poste du président de la CENI à soumettre les dossiers de candidature.
Déjà, ces confessions religieuses dénonçaient, il y a près d’un an, la tentative du FCC de placer Ronsard Malonda (accusé d’être pro-Kabila) à la tête de la CENI après un vote suspicieux. Après plusieurs marches de contestation, le président congolais a rejeté la procédure d’entérinement de Ronsard Malonda.
L’enjeu électoral pour le président congolais
Le clan Félix Tshisekedi prend l’enjeu électoral très au sérieux. Le président congolais a d’ailleurs positionné ses proches et hommes de confiance à la tête des institutions stratégiques du pays, à la cour constitutionnelle par exemple.
Félix Tshisekedi sait pertinemment qu’il a intérêt à créer les conditions favorables d’un soutien du peuple et de ses partenaires occidentaux. D’autant plus qu’il se trouve à deux ans de l’élection présidentielle. Bénéficiant de marges de manœuvre plus larges qu’auparavant, avec l’Union Sacrée pour la Nation, plusieurs de ses partisans espèrent qu’il présentera un bilan acceptable.
Sans surprise, le Président Félix Tshisekedi a annoncé, le mercredi 12 mai dernier, ses intentions de briguer un deuxième mandat. Le fera-t-il sous la bannière de l’Union Sacrée ? Sinon, rien n’indique, jusque-là encore, que cette nouvelle coalition nationale au pouvoir saura résister à l’épreuve du temps. Le jeu et le positionnement politiques à la veille du scrutin de 2023 sont notamment à surveiller.
Conclusion
Plusieurs observateurs pensent que cette plateforme se désagrégera au moment opportun, à l’exemple du FCC. D’après ces analystes, il suffit d’observer les querelles intestines entre les groupes des parlementaires au sein de l’USN. Le besoin de positionnement des personnalités politiques telles que Jean Pierre Bemba ou Moïse Katumbi en témoigne également. Le gouvernement Sama Lukonde contient en effet certains membres de leurs partis politiques respectifs. N’est-ce pas pour cette raison que le Chef de l’État congolais aurait confié au président du Sénat, Honorable Bahati Lukwebo, la mission d’organiser l’Union Sacrée autour d’une charte commune ? Tout cela, sous l’œil vigilant du camp de Joseph Kabila, qui n’a pas encore dit son dernier mot !
Notes
[1] OCHA RDC, Analyse de l’IPC, 18ème cycle, période (juillet – décembre 2020), août 2020.
[2] Celle-ci a frappé plus de 460 000 enfants dont près de 8 000 y ont succombé entre 2018 et 2020 selon le MSF
[3] Bureau Conjoint des Nations Unies sur les Droits de l’Homme.
[4] Note du BCNUDH sur les principales tendances des violations des droits de l’homme au cours de l’année 2020, janvier 2021.
[5] Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo.
[6] Constituée principalement des anciens membres du FCC, de l’UDPS (Parti présidentiel), de l’AFDC-A de Bahati Lukwebo, de l’UNC de Vital Kamerhe et de LAMUKA – aile Moïse Katumbi et Jean Pierre Bemba.
[7] Ce programme se décline autour de 340 actions avec un budget de 36 milliards répartis sur trois ans.
[8] La Plateforme politique d’opposition composée de Martin Fayulu et Adolphe Muzito.
[9] Office National d’Identification de la Population.
[10] Il s’agit notamment des États-Unis et de l’Union Européenne.
[11] La CENCO, l’Église du Christ au Congo et les Églises du Réveil au Congo en font partie.
Image : MAV_Sautiyacongo
Article écrit par Dialu Kabidial et relu par l’Observateur Référent.