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RDC: la NSCC et le CCNSC rejoignent le Collectif d’actions de la société civile (CASC) et demandent à leur tour la convocation d’un dialogue pour un consensus national

Dans une déclaration faite lundi 13 juillet 2020 à Kinshasa, le Collectif d’Actions de la Société Civile, CASC en sigle, avait invité le Président de la République, garant du bon fonctionnement des institutions à prendre acte de l’impossibilité pour la nation d’accéder au changement avec la coalition FCC-CACH et le conviait à réunir les congolais à des assises qui ouvriront la possibilité de recourir à des mécanismes extra juridiques pour ainsi offrir au pays des élections, réellement démocratiques, qu’il mérite d’ici 2023.

Le CASC avait attiré l’attention de l’opinion tant nationale qu’internationale sur la crise politique et sociale en RDC, caractérisée par une série d’évènements politiques aux conséquences néfastes principalement sur l’économie, la sécurité et l’unité nationale.

Quelques jours après, c’est au tour de la Nouvelle société civile du Congo (NSCC) de réclamer l’ouverture des discussions en vue d’un consensus national articulé essentiellement autour des réformes électorales.

Selon les organisateurs, le débat public engagé repose sur le Vademecum sur
l’amélioration de la législation électorale en RDC, publié par la NSCC au mois de juin 2020. «Ce plaidoyer et le débat public visent la recherche du consensus et
l’implication de toutes les parties prenantes autour de la
réforme et de l’amélioration de la législation électorale en RDC», assure Jonas Tshiombela, dans un échange avec la presse congolaise, jeudi 23 juillet 2020, au centre Theresianum de
Kinshasa, dans la commune de Kintambo.


Pour leur part, les leaders des groupes thématiques, organisations, plateformes et réseaux membres du cadre de concertation national de la société civile de la RDC après l’atelier national de contribution de la société civile aux réformes électorales et à la restructuration de la CENI ont appelé à une dynamique inclusive qui fédère les composantes dans la désignation des animateurs de la CENI vers un consensus interne en vue d’organiser des élections crédibles en 2023.

Politiques et société civile s’accordent


Après l’appel lancé par le CASC, plusieurs acteurs politiques et de la société civile s’accordent désormais sur la nécessité de dialoguer essentiellement autour des grandes questions de l’heure notamment de trouver un consensus sur des réformes électorales.

« Il faut amener la RDC à un consensus sur des reformes électorales pour sortir le pays du contexte actuel qui bloque un engagement à traiter des questions essentielles pour envisager sereinement son avenir », recommandent 13 personnalités issues de la classe politique et de la société civile.

Claudel-André Lubaya, Henri-Thomas Lokondo, Jacques Ndjoli, Delly Sesanga, Patrick Muyaya, Mukoko Samba, Juvénal Munobo et 6 autres personnalités estiment que le pays est pris en étau par un radicalisme et un extrémisme à différents niveaux.

Les principales formations politiques du pays s’accordent desormais à leur tour qu’il faut nécessairement que le président de la République convoque des assises devant permettre de trouver des solutions aux problèmes qui gangrènent le pays.


Pour sortir la République démocratique du Congo de la crise multiforme qu’elle traverse en cette période, la plateforme politique Alliance des forces démocratiques du Congo et alliés (AFDC-A) du sénateur Modeste Bahati Lukwebo, 2e force politique de la RDC, a préconisé « un dialogue franc » dont l’objectif est de « dégager un consensus sur les questions électorales, composer un gouvernement de missions, de taille réduite avec des personnes expérimentées pour redresser la pente ».

La plateforme d’opposition LAMUKA ne dit pas le contraire. Son Coordonnateur Adolphe Muzito l’a exprimé plus d’une fois, a plusieurs occasions au pays et à l’étranger. Bien d’autres partis politiques ont fait retentir le même son de cloche cette semaine à l’instar de l’ADG de Modeste Mutinga pour qui, un dialogue franc entre les principales forces politiques (FCC, LAMUKA, AFDC-A, CACH) et sociales reste la voie royale pour sortir le pays du gouffre.

Oscar BISIMWA

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