Alors que les militants de l’Union pour la nation congolaise (UNC) s’étaient réunis devant leur siège vendredi 28 mai 2021 pour la marche de libération de Vital Kamerhe, président de l’UNC, ils ont été surpris par la police qui a fait usage des gaz lacrymogènes pour disperser la manifestation.
Pour se mettre à l’abri des effets des gaz lacrymogènes, quelques militants se sont repliés dans les locaux du parti, mais la police a également jeté des gaz lacrymogènes à l’intérieur du siège. Cette situation a créé la débandade, les militants étouffés se sont débrouillés pour quitter le siège du parti afin de se protéger.
Dans la ville de Kananga (Kasaï-Central), des militants de l’UNC ont marché pacifiquement pour réclamer la libération de Vital Kamerhe. Bukavu, fief électoral de M. Kamerhe, était également en ébullition. Là aussi des partisans de l’UNC ont manifesté.
Lundi 31 mai 2021, va reprendre le procès en appel de Vital Kamerhe, qui avait été condamné à 20 ans de prison par le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe.
Par Daniel Aloterembi (CongoForum)
